Ce lundi 27 octobre, 250 personnes ont manifestés pour protester contre la répression policière sur le site du barrage de Sivens, dans le Tarn, où Rémi Fraisse, 21 ans, a trouvé la mort dimanche. A l’heure où nous écrivons, de nombreux témoignages mettent en cause la responsabilité des policiers.
Une seconde manifestation se déroulera samedi 1er novembre, à 14H à Nantes (le lieu reste à définir).
Suite à l’appel d’occupant-e-s de la Zad lancé hier seulement, c’est donc une mobilisation réussie qui s’est déroulée.
De nombreux occupants de la Zad étaient présents, ainsi que des agriculteurs du Copain, des militants contre l’aéroport de tous bords (parmi lesquels ceux du NPA et de Ensemble), des militant-e-s de la CGT, de Solidaires, des militants associatifs, et bien sûr les membres du Collectif de soutien à Enguerrand et aux victimes de la répression du 22 février.
L’appel lancé par les occupant-e-s de la Zad avait été relayé par l’Acipa.
Le rapprochement est évident pour la population de la région nantaise : le 22 février dernier à Nantes, trois personnes avaient perdu un œil dans la répression orchestrée par le gouvernement.
Dans le centre-ville, la police protégeait les locaux de la mairie de Nantes, tandis que les manifestants défilait sous les calicots de la dernière opération du communication absurde de l’équipe municipale : un « grand débat » sur le fait de faire du « ski nautique sur la Loire ». Tandis que sa police réprime, le Parti socialiste tourne la tête…
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