Communiqué de presse du NPA jeunes
Nous défendrons notre droit à la révolte
Ni Gaëtan, ni aucun-e autre condamné-e pour avoir manifesté ne doit aller en prison !
Ce mercredi 1er avril, le verdict du procès en appel de notre camarade Gaëtan, militant de la jeunesse du Nouveau Parti Anticapitaliste, est tombé. 6 mois de prison dont 2 fermes, et 1100 euros d’amende. C’est le prix que le justice de classe veut lui faire payer pour avoir pris part à une manifestation interdite le 8 novembre dernier à Toulouse, après l’assassinat de Rémi Fraisse par les forces répressives sur le site du barrage inutile et destructeur de Sivens.
Gaëtan est étudiant au Mirail et militant révolutionnaire. Il est connu pour son engagement syndical sur l’université, auprès des intermittente-e-s du spectacle, des postiers de Balma qui viennent de faire un mois de grève, contre les grands projets inutiles ou encore les violences policières. A travers lui, ce sont tous ces combats qui sont attaqués. Ce sont les aspirations révolutionnaires de la jeunesse, si effrayantes pour le pouvoir en place et la minorité capitaliste parasite, qui sont visées. Nous les défendrons, et continuerons à tout faire pour les étendre et les transformer en une mobilisation majoritaire du monde du travail et de la jeunesse, qui permette d’en finir avec les régressions sociales et la répression qui sert à les imposer.
Ils et elles sont plusieurs dizaines à avoir été interpellé-e-s et condamné-e-s pour avoir manifesté, dans le cadre de mascarades judiciaires aussi loufoques qu’est importante la détermination des classes dominantes à tuer dans l’œuf toute velléité de résistance. Hollande et Valls, dont l’impopularité s’est encore révélée dans les urnes lors des départementales, détiennent le record d’interdictions de manifestations entre la répression de la solidarité envers le peuple palestinien, de la colère contre les violences policières ou encore de la cause écologique. Les attentats de janvier leur ont servi à augmenter encore la pression, sur nos facs, nos lycées, comme l’a fait le patronat sur les lieux de travail.
Nous affirmons notre détermination à combattre pied à pied cette offensive liberticide. Aucun-e jeune, aucun-e travailleur-se ne doit être mis en prison pour avoir manifesté. Tou-te-s les condamné-e-s doit être amnisté-e-s immédiatement et sans condition. La répression qui nous touche à travers Gaëtan ne fait que nous convaincre d’autant plus de redoubler notre combat contre cet Etat, sa police et la classe dominante qu’elle protège, pour construire une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.