Notre camarade et candidat Philippe Poutou est passé brièvement à Nantes mercredi 1er mars. Le temps d’un conférence de presse, entre son travail à l’usine le matin, et une interview à Paris le lendemain. Echos des articles de Ouest-France et Presse-Océan.
Notre camarade Sandra Cormier a également répondu aux questions sur les recherches de signatures.
Philippe Poutou court après ses signatures
Par François CHRÉTIEN. || Publié le 03/03/2017 à 20:14 dans OuestFrance
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/philippe-poutou-court-apres-ses-signatures-4833412
C’est de plus en plus dur pour les petits candidats, expliquait, cette semaine à Nantes, le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste.
Dans un café de Nantes, ce mercredi, Philippe Poutou lorgne son smartphone sur lequel tombent les noms des parrains. C’est la première présidentielle où le Conseil constitutionnel les diffuse en direct. Discrétion interdite. Pas bon pour les petits partis. « On a 35 signatures fermes pour l’instant. Le Pen en a 25 : on est devant ! »
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) garde le sens de l’humour, une tendance maison, mais l’heure n’est pas à la rigolade : « C’est fou les coups de fil, les déplacements, l’énergie qu’il faut dépenser pour obtenir les 500 signatures. En 2012, on les avait eues à trois jours près. Mais la maille se resserre d’élections en élections ».
Mélenchon, « Monsieur Moi-Je »
Le NPA dispose de 300 promesses – « zéro en Loire-Atlantique ! » – que les élus doivent désormais concrétiser. Pour, en cas de réussite, décrocher 1 à 2 % des voix ? À quoi bon ? « À contribuer au débat, à remettre en cause la société », répond Philippe Poutou. Faire entendre une voix qui estime que la violence exprimée dans les rues de Nantes « n’est rien à côté de celle de la loi du marché ». Une voix qui rêve de placer les entreprises « sous le contrôle des salariés ». Et se méfie des « sauveurs » tels Mélenchon, « Monsieur Moi-Je ».
Une voix pro-Zad, aussi, « plus écologiste », que celle des éternels rivaux de Lutte ouvrière. « Et puis, enchaîne Sandra Cormier, on n’est ni patriotes ni franchouillards : nous sommes pour la liberté de circulation des migrants dans le monde. »
La porte-parole du NPA 44 ne sait pas encore s’il y aura des candidats aux législatives. Tout dépend des 500 signatures. Pas de présidentielle : pas d’accès aux grands médias et pas de sous.
Meeting. Philippe Poutou entend revenir à Nantes le 29 mars, pour tenir un meeting.