Ce mardi 06 février avait lieu une journée de mobilisation dans l’éducation nationale à l’appel de nombreuses organisations syndicales et politiques (appel unitaire syndical ci-dessous).
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées partout en France par la grève, des AG, des blocages, des manifestations, des débrayages ou encore rassemblements.
A Nantes, quelques dizaines de professeurs du lycée ont manifesté de l’Inspection Académique à l’université pour dénoncer les manques de moyens, la sélection à l’université mais également contre ce qui se trame au lycée (suppression de poste, disparition des parcours de formation sécurisant pour les élèves, précarisation des personnels, développant d’un bac à la carte supprimant son caractère national et les garanties qu’il apporte dans le monde du travail…).
L’AG sur le campus a réuni plus de 250 personnes, principalement des étudiant-e-s venus s’informer mais surtout se mobiliser contre la sélection, la fin de la compensation entre semestre (système de notation permettant à de très nombreux-ses étudiant-E-s de valider leur année) mais également contre le projet global des Macron et du patronat qui s’attaque à notre camps social et à l’université : la rentabilité remplaçant l’émancipation !
Il est essentiel et c’est ce que porteront les camarades du NPA, que ce mouvement naissant dans les lycées, à l’université se construise par la base, par des assemblées générales régulières qui décident collectivement de l’organisation de la lutte.
Un débrayage s’est ensuite organisé pour amplifier la mobilisation et appeler l’ensemble des étudiant-E-s et personnel-LE-s à rejoindre la lutte. Au rythme des slogans, ce sont plus de 500 personnes qui ont débrayé dans l’objectif de se rendre en centre ville pour manifester.
Mais, à l’image des dernières mobilisations, la police a de nouveau joué son rôle répressif empêchant le cortège se sortir de l’enceinte de l’université et n’hésitant pas à matraquer et gazer le cortège qui essayait de sortir de cet étau. Il est inacceptable que de telles pratiques policières s’institutionnalisent à Nantes comme ailleurs, le NPA participera à toutes les démarches collectives s’opposant à cette criminalisation du mouvement social et participera activement à la lutte pour une éducation émancipatrice loin de leur logique marchande.
Correspondant-e-s NPA 44