Le NPA 44 appelle à participer aux manifestations du 1er mai, journée internationale des travailleur-e-s.
- A Nantes, à 10H30, place du Commerce
- A Saint-Nazaire, à 10H, place de l’Amérique Latine
- A Ancenis, à 10H30 au Jardin de l’Eperon
- A Châteaubriant, à 11H place de la Mairie
Un 1er mai internationaliste et anticapitaliste
Cette année, la journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses du 1er mai se déroulera dans un contexte particulier. Celui des politiques d’austérité, répressives, sécuritaires et racistes qui profitent au patronat et à l’extrême droite.
Quelques jours à peine après le naufrage dramatique d’un bateau en Méditerranée où 800 migrantEs ont « disparus » et au moment où, au Népal, la misère transforme un puissant séisme en catastrophe humaine.
L’internationalisme, c’est la fin des frontières
Les migrantEs ne recourraient pas aux services des passeurs au péril de leur vie s’ils pouvaient circuler librement…. Cela suppose d’en finir avec la fermeture des frontières de l’Union Européenne et d’assurer le droit d’asile à celles et ceux qui fuient les guerres, la misère, la répression, les catastrophes climatiques…
La fin de la criminalisation de l’immigration, la liberté de circulation et d’installation, l’égalité des droits dans l’Union européenne, sont les combats que doivent mener ensemble celles et ceux qu’indignent les drames quotidiens d’une mer Méditerranée devenue un véritable cimetière.
Et cela, en rupture avec la logique capitaliste qui met les peuples et les travailleurEs en concurrence. Cela passe par la régularisation de tous les sans-papierEs et l’octroi de tous les droits de résidence et de citoyenneté, dont le vote.
Non à l’Etat de non- droit et répressif
La loi sur le renseignement, censée lutter contre le terrorisme, autorisera une surveillance de nos données téléphoniques et informatiques et étend le champ des activités de renseignement afin de « prévenir des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ».
Elle vise l’ensemble de nos mobilisations. Adoptée en procédure d’urgence, cette loi attaque les libertés fondamentales comme la présomption d’innocence, la liberté de réunion ou d’expression.
Dans le même temps, le gouvernement révoque des militants syndicaux pour faits de grève, condamne ceux et celles qui résistent contre les grands projets inutiles comme le barrage de Sievens et essaye même de faire interdire notre solidarité pour la Palestine.
9 avril, 1er mai…Ce n’est qu’un début
Le 9 avril dernier, près de 300 000 manifestantEs étaient en grève et dans la rue contre la politique en faveur du patronat et des plus riches du gouvernement. Une seule journée, tout le monde le sait, ne sera pas suffisante pour lui mettre un coup d’arrêt.
Les luttes locales ou sectorielles comme celles de l’éducation nationale avec la grève prévue le 19 mai contre la réforme des collèges ou encore celles des mobilisations pour les salaires, contre la dégradation des conditions de travail, contre les licenciements peuvent donner une nouvelle impulsion.
C’est dans ce contexte que nous manifestons ce 1er Mai, journée internationale de luttes. Plus que jamais, elle doit être placée sous le sceau de la solidarité entre les peuples.
Ce sera l’occasion également de crier que nos vies valent plus que leurs profits. Plus largement, ce qui doit s’exprimer, c’est la volonté de s’affronter avec ce gouvernement, d’en finir avec ce système qui fait faillite et l’affirmation d’un autre projet de société.