Communiqué du NPA de Nantes – Nantes, le 2 mai 2015
Mercredi 29 avril, deux terrains occupés par des familles Roms ont été évacués. Pendant des heures, ils ont erré dans la banlieue nantaise.
Les conséquences sont connues : déscolarisation des enfants, transportés parfois loin de leur école, destruction de caravanes dans lesquelles ces populations survivent, perte aussi parfois de leur travail.
Certains élus poussent même leurs administrés à se substituer à la police, ouvrant la voie à des dérives sécuritaires qui ne peuvent qu’aller contre les travailleurs et favorisent la haine raciste.
Ces élus et aussi ceux qui les suivent essaient d’utiliser le désarroi des personnes qui subissent de plein fouet la crise et le chômage : certains tournent alors leur colère non pas contre les responsables de cette crise, mais contre plus pauvres qu’eux : aujourd’hui les Roms, demain… d’autres catégories.
On connaît les responsables de l’aggravation de la situation des Roms : les dirigeants de la Métropole nantaise.
m!!!!!!Depuis des mois et des mois, on parle de réunir l’ensemble des maires pour organiser le séjour de ces familles qui côtoient la population de l’agglomération depuis des années ; mais rien ne se fait.
Alors que nos édiles se réjouissent de l’arrivée de milliers de nouveaux nantais, ils ne font pas le minimum que l’on peut demander à des responsables : donner aux populations démunies, discriminées comme les Roms, des conditions de vie décentes.
La métropole nantaise fait tout pour s’agrandir et être accueillante, mais en tout cas, pas vis-à-vis des plus pauvres!