De Notre-Dame-des-Landes à Goodyear : paysans et syndicats se rejoignent à Saint-Nazaire

IMG_0115Jeudi 4 février, les paysans du Copain appelaient à occuper les sous-préfectures. A Saint-Nazaire, la jonction s’est faite avec la manifestation en soutien aux syndicalistes de Goodyear condamnés.

« Lundi 25 janvier, par son jugement, le juge du TGI de Nantes.rend les fermes expulsables immédiatement …  le pouvoir en place est autorisé à ordonner la saisie et la séquestration des cheptels, matériels et troupeaux … le tribunal a clairement remis la responsabilité de l’expulsion des habitants et paysans historiques, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, entre les mains de François Hollande et de son gouvernement. »

C’est sur ce constat que les paysans du Copain (Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d’aéroport) continuent les actions avec toutes les composantes du mouvement contre l’aéroport.

Sous-préfectures occupées

Ce jeudi 4 février il appelle à l’occupations des sous-préfectures de Saint-Nazaire, Ancenis, Redon, Les Sables-d’Olonne, Cholet, Saumur.

Autour des paysans de Copain 44, soutenus par les comité locaux, 100 manifestant-e-s se rassemblent à Saint-Nazaire dans la bonne humeur, pour rappeler les exigences du mouvement au sous-préfet : ni expropriation, ni expulsion ; ni tentative de démarrage de travaux quel qu’ils soient ; restitution des trois tracteurs et des voitures confisquées le 13 janvier lors de l’opération escargot ; non à la criminalisation de l’action syndicale. Sont invoqués par Copain, Goodyear, Air France et les paysans opposés à l’usine des Mille vaches.

Une première : jonction avec les syndicats ouvriers à Saint-Nazaire

A la sous-préfecture de Saint-Nazaire, après le compte-rendu détaillé de la délégation, un paysan  propose d’attendre 14h et l’arrivée de la CGT. Proposition floue, mais toutes et tous restent dans la cour de la sous-préfecture, tandis que buvette et sandwiches s’organisent.

A 14H les syndicats CGT et FO arrivent. 300 personnes. Discours très fermes. Tout ça sous la banderole contre les projets inutiles.

Souhaitons que l’appel des militant-es CGT 44 à la participation de la CGT à la manif du 27 février soit bien entendu.