Ce jeudi 22 mars, 2500 à 3000 personnes participaient à la manifestation à Saint-Nazaire. 1500 sont restées jusqu’au bout du meeting. Nous avons illustré le tract du NPA par quelques photos de la manifestation.
Il est temps de faire dérailler
le gouvernement !
Le 22 mars prochain, sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à une journée de grève et de manifestations. Elles sont rejointes par les syn
dicats de cheminotEs en lutte contre la réforme ferroviaire, ceux de la Ratp, mais aussi par la fédération des industries chimiques, la fédération mines-énergie de la CGT, par les personnels de santé, les lycéens et étudiants, par des unions départementales (Seine-Maritime, Bouches-du-Rhône…), et bien d’autres. Les retraitéEs étaient massivement dans la rue jeudi dernier 15 mars. Partout la colère gronde.
Un gouvernement de guerre contre les salariéEs du public et du privé
Les lois contre le Code du travail en 2016 et 2017 visent à précariser toujours plus les salariéEs du privé, et à faire baisser le “coût du travail ”. La sélection dans les universités et la réforme du bac ont le même objectif : réduire la qualité des diplômes afin de déqualifier et précariser la jeunesse.
Le gouvernement s’attaque maintenant aux services publics, aux fonctionnaires et aux cheminotEs.
Dans le même temps, les plans de suppressions de postes sont nombreux dans le privé (Ford, PSA, Carrefour, Doux Pimkie, Air France, …) et sont aussi prévus dans les services publics (120 000 postes de fonctionnaires…).
Sans compter le nouveau projet de réforme en préparation de l’assurance chômage qui ne cherche qu’à radier des chômeurs ou à les obliger à accepter des boulots au rabais.
La dégradation des droits et des conditions de travail des uns n’a jamais profité aux autres. Au contraire, elle sert de prétexte à de nouvelles attaques.
Défendre et étendre les services publics : un choix de société
Les services publics, l’hôpital, l’école, sont déjà sévèrement mis à mal par les politiques d’austérité mises en oeuvre depuis des décennies.
Ils veulent maintenant casser les statuts, augmenter les contrats précaires, généraliser le management par la peur, et imposer partout une logique de rentabilité au détriment du service aux usagerEs.
Les transports, la Sncf, les barrages hydroliques, l’eau, l’énergie, la santé, l’éducation… pour l’Union européenne et le gouvernement Macron, il s’agit de tout privatiser.
C’est la notion même de service public qu’ils veulent liquider avec leur conception capitaliste ultralibérale, de “concurrence libre et non faussée”.
Les attaques contre le service public sont des attaques contre les conditions de vie de tous les travailleurs, jeunes, retraités. Nous sommes touTes concernéEs.
Comment résister ?
Il ne suffit plus de défendre l’existant. Il est nécessaire de conquérir des services publics étendus, améliorés, sous le contrôle des salariéEs et des usagerEs, pour répondre aux besoins dans tous les domaines, imposer la gratuité des transports collectifs, de l’accès aux soins, réquisitionner les entreprises de l’énergie, de la santé,
du médicament, des transports…
Mais pour ça, il nous faut un gouvernement au service de la population, un gouvernement de rupture avec le capitalisme et l’UE, et pas ce gouvernement autoritaire, répressif et illégitime pour l’immense majorité des travailleurs et jeunes de ce pays.
Unité pour chasser Macron et sa politique !
Le gang de Macron a pour projet de casser tous nos acquis sociaux, de briser nos organisations syndicales et de nous ramener un siècle en arrière. Son gouvernement ne s’arrêtera pas face à quelques mobilisations dispersées accompagnées de pseudo-concertations aux “sommets”. Nous avons besoin d’une grève massive, unitaire – comme en 68, et encore mieux – pour gagner.
C’est dans cet objectif que le NPA appelle à participer à la grève et aux manifestations du 22 mars, à converger et à construire des collectifs de lutte sur les lieux de travail et dans les quartiers pour défaire le gouvernement.
UN AN, ÇA SUFFIT !
Nous devons surmonter les divisions, les hésitations, et répondre par une mobilisation générale pour stopper la casse sociale, gagner sur nos revendications et construire une société plus juste et plus démocratique.
C’est urgent.