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Ouvrons les frontières ! débat avec Julien Salingue jeudi 7 mars à Nantes

Migrations, frontières et sans-papiers agitent les médias. Pourtant en France, il n’y a pas de crise migratoire mais bien une crise de l’accueil, sans cesse renforcée par de nouveaux dispositifs juridiques qui réduisent à peau de chagrin l’accès au titre de séjour et à l’asile politique.
Pour en débattre, le NPA invite Julien Salingue jeudi 7 mars, à 20H30 à la Médiathèque de Nantes (tram 1 arrêt Médiathèque – entrée libre)

Facebook :
https://www.facebook.com/events/631324883965051/

Plan d’accès :
https://goo.gl/maps/HQ3oSumV2SP2


MIGRATIONS, FRONTIÈRES ET SANS-PAPIERS

LIBRE INSTALLATION, LIBRE CIRCULATION, ÉGALITÉ DES DROITS !

Nous avons tou·te·s en tête ces images qui soulèvent le cœur des milliers de morts en Méditerranée : 2 260 personnes rien qu’en 2018 d’après le Haut-Commissariat de l’ONU aux Réfugiés.

Julien Salingue, connu comme militant de la cause palestinienne, est membre de la direction du NPA

Combien de temps va-t-on revoir ces scènes honteuses, va-t-on accepter que la Méditerranée soit transformée en cimetière marin, par la faute des dirigeant·e·s des grands pays européens, gouvernement français inclus ? L’Europe, claquemurée derrière ses frontières, serait-elle à l’abri de la « misère du monde » ?

Submersion, disent-ils

C’est qu’il faudrait, disent certains, agitant la peur de l’étranger-e et de l’immigré-e, lutter contre les risques de « submersion ». On en est pourtant bien loin. Le gouvernement français n’a délivré en 2018 que 247 000 nouveaux titres de séjour. Il n’y a eu que 122 000 demandes d’asile en 2018, dont seulement 33 000 acceptées (chiffres provisoires du ministère de l’Intérieur).

Par comparaison, un pays de 5 millions d’habitants comme le Liban accueille plus d’un million de réfugié-es et l’immense majorité des réfugié-es dans le monde se trouvent dans les pays limitrophes des zones de conflit.

L’immigration ne représente donc, en France, qu’une goutte d’eau dans une population d’environ 67 millions d’habitants. Nous aurions les moyens d’accueillir, de loger dignement toutes celles et ceux qui arrivent, de scolariser les enfants, et de soigner les malades.

En France, il n’y a pas de crise migratoire mais une crise de l’accueil sans cesse renforcée par de nouveaux dispositifs juridiques qui réduisent à peau de chagrin l’accès au titre de séjour et à l’asile politique.

C’est donc bien une question de choix politique et plus largement de choix de société !

Plutôt la solidarité que la peur

Pourtant, le quotidien de bien des migrant·e·s, c’est trop souvent la rue ou des camps de fortune faute de lieu d’hébergement, même pour ceux qui sont juridiquement en demande d’asile (alors que la convention de Genève oblige les États à les loger).

La « solution » du gouvernement ce sont des évacuations musclées. A Nantes, la préfecture et la Mairie suivent la même ligne : évacuer les campements, démanteler les lieux de regroupement et de solidarité concrète, et rejeter les migrant·e·s loin du centre-ville, en les dispersant dans des gymnases en périphérie.

Face à cette politique brutale, les solidarités s’organisent. Des réseaux d’aide se structurent. Des migrant-es mobilisent.

Trouver des solutions d’hébergement, organiser des permanences médicales, préparer des repas collectifs, faire du lien, tout simplement, pour lutter contre l’isolement : autant de tâches urgentes et nécessaires qui sont, heureusement, prises en charge par des citoyen·ne·s indigné·e·s par cette situation.

Mais combien de temps ces citoyen-e-s pourront-ils continuer de se substituer aux pouvoirs publics ? Nous avons les moyens de faire autrement !

Ouvrons les frontières !
Liberté d’installation !
Régularisation de tous les sans-papiers !

L’urgence de ces revendications est portée par les migrant-es eux-mêmes pour le droit de vivre dignement. Sans papiers, aucun avenir n’est possible pour celles et ceux qui sont parvenu·e·s jusqu’ici !

Quelles sont les causes des migrations ? A quoi servent les frontières ? Que signifie d’ouvrir les frontières et de régulariser les sans-papiers ? Que peut-on faire collectivement ?

Venez débattre, poser vos questions, partager vos expériences !

Rencontre-débat organisé par les militant-es du NPA 44, en présence de Julien Salingue, membre de la direction du NPA et de militant.es sans-papiers nantais

Mai 68, continuons le combat ! avec Alain Krivine à Nantes

Réunion-débat avec Alain Krivine

Mercredi 23 mai à 20H30

Salle de la Manufacture  à Nantes

(tram 1 arrêt « Manufacture »)

 

ALAIN KRIVINE, fondateur de la Jeunesse Com­muniste Révolutionnaire, a été l’un des anima­teurs du mouvement de Mai 68. Il est l’invité du NPA 44 aux côtés de militantEs locaux, ac­teurEs de Mai 68 et des luttes actuelles.

MAI 68 FAIT DE NOUVEAU l’ACTUALITE. 50 ans après, ce spectre hante toujours les te­nants de l’ordre établi, qui aimeraient bien liquider une fois pour toute cet héritage et réduire cette formidable vague révolutionnaire internationale à quelques clichés de barricades.

MAIS 68 C’EST BIEN DAVANTAGE ! C’est une période de combats contre une so­ciété répressive, réactionnaire, patriarcale, contre la guerre. Un formidable accéléra-teur de politisation qui a marqué profondément les générations qui ont sui­vi. Mais c’est surtout la plus la plus grande grève générale de l’histoire du mouve­ment ou­vrier, dans l’héritage de la Commune de Paris ou des grèves de 1936 ! Des mil­lions de travailleurEs en grève qui occupent les usines, bloquent l’économie, im­posent leurs revendications et fichent la trouille aux décideurs qui ne décident plus de grand chose.

Si les militantEs anticapitalistes et révolutionnaires ne peuvent que se réjouir de la célébration de Mai, ce n’est pas tant pour commémorer cette formi­dable explo­sion sociale que pour dire à quel point Mai 68 est plus que ja­mais d’actualité. Il y a en réalité encore plus de raisons de se révolter aujour­d’hui qu’il y a cinquante ans !

MAI 68 S’EST MALHEUREUSEMENT ARRETE AUX PORTES DU POUVOIR. Les bureaucra­ties syn­dicales et les vieux partis de la gauche institutionnelle ne voulaient surtout pas d’une Révolution. La meilleure façon de fêter cet événement c’est donc de com­prendre, à partir de cette expérience, comment nous pouvons gagner aujourd’hui.

TIRER DES ILANS ET TRANSMETTRE UN HERITAGE riche d’expériences militantes pour nous armer dans la séquence sociale aux cotés des cheminotEs, des étudiantEs, des migrantEs, des habitantEs de la ZAD, pour construire un mai, un juin… 2018 qui aillent jusqu’au bout.

 

ORGANISONS LA RÉSISTANCE ! Réunion publique du NPA le 2 juin à Saint-Nazaire

BASE ROUGE N°6 – 13 MAI 2017

Dès le lendemain du deuxième tour des élections présidentielles des milliers de militants de toutes tendances du Front Social, pour la convergence des luttes, se sont regroupés.

A St Nazaire un rassemblement s’est tenu place de l’Amérique latine.

Notre constat est commun

Le 7 mai, ni Le Pen, ni Macron ne représentaient les intérêts des travailleurs et de la jeunesse. Continuer la lecture de ORGANISONS LA RÉSISTANCE ! Réunion publique du NPA le 2 juin à Saint-Nazaire

Philippe Poutou en réunion publique à Nantes mercredi 29 mars

Philippe Poutou, ouvrier et candidat anticapitaliste à l’élection présidentielle, sera à Nantes mercredi 29 mars pour une réunion publique.

Les militant-e-s du NPA 44 vous invitent à venir échanger et discuter des perspectives à construire.

A 20H30 à la Manufacture (boulevard Stalingrad, tram 3 arrêt « Manufacture »)

 l’événement sur Facebook


Ensemble, résister et construire
une alternative anticapitaliste !

Au printemps dernier des millions de jeunes et de travailleur-e-s se sont mobilisés contre « la loi travail et son monde ». L’élection présidentielle est en complet décalage avec cette colère. Elle apparaît de plus en plus comme une farce.

tract à téléchargerPas de sauveur suprême !

Pourtant ce n’est ni l’élection d’un homme providentiel ni le changement de majorité électorale qui pourront balayer cette société d’inégalités et de violence contre les exploité-e-s et les opprimé-e-s. Ce sont nos mobilisations et nos luttes qui pourront réellement l’imposer. Nous défendrons l’idée qu’une autre société est possible, et que pour cela, il faut se représenter soi-même, prendre nos affaires en main, faire de la politique nous-mêmes pour une vraie démocratie.

C’est pourquoi pendant et après cette campagne nous continuerons de défendre et de discuter des mesures d’urgence que nous pensons indispensables pour notre camp social :

  • interdire les licenciements, réduire massivement le temps de travail, socialiser les banques, développer les services publics de l’énergie et des transports, arrêter le nucléaire, arrêter les grands projets inutiles et imposés comme Notre-Dame-des-Landes.
  • lutter contre toutes les formes de racismes et de discriminations en abrogeant toutes les lois racistes et islamophobes et en défendant la liberté de  circulation et d’installation pour les migrant-e-s.
  • Arrêter immédiatement l’État d’urgence, et désarmer la police.

Seules des mesures radicales permettant de s’attaquer réellement aux inégalités pourront lutter efficacement contre le danger mortel que représente le FN !

Construire une alternative anticapitaliste

Que ce soit le FN, les Républicains, le Parti Socialiste ou Macron, l’ensemble de leurs programmes vise  à  réduire toujours plus la part des richesse qui va a la population, aux travailleur-e-s, pour augmenter celle des plus riches. Et Mélenchon ne fait pas exception avec son projet de « protectionnisme solidaire » qui n’indique pas une  remise en cause de la propriété capitaliste.

Pour rompre avec la propriété capitaliste, il faut s’attaquer au lieu du pouvoir réel : les banques, les grands groupes industriels et financiers. Les travailleur-e-s doivent contrôler toute l’économie, puisque ce sont eux qui produisent les richesses.

Préparons-nous dès maintenant à rendre les coups !

Les présidentielles ne vont pas clore une séquence politique mais en ouvrir une nouvelle. Nous devons nous préparer à de nouveaux affrontements avec les classes dominantes qui vont continuer de liquider nos droits, nos acquis et qui pour cela n’hésiteront pas à nous réprimer durement.

Les violences contre Théo, la mort d’Adama Traoré, les répressions contre le mouvement social, montrent que ce système n’a plus à nous offrir que la violence de la matraque et l’odeur des lacrymogènes.

Il faut dès maintenant préparer un mouvement d’ensemble, comme celui que nous avons mené au printemps dernier contre la loi travail. Un mouvement  en rupture avec les institutions et avec le capitalisme.

Les militant-e-s du NPA 44 vous invitent à venir  échanger et discuter des perspectives à construire.

tract en pdf