Tract du NPA Nantes, distribué à Arcelor Basse-Indre le 20 mars
DES MOBILISATIONS QUI RÉCHAUFFENT LE CLIMAT SOCIAL…
CONTRE LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT ET DU PATRONAT !
A La Poste, dans les hôpitaux, ou à Sanofi, comme dans bien d’autres entreprises, des salariés refusent de subir sans réagir les coups portés par leurs directions. Des grèves contre des projets de réorganisation, pour l’augmentation des salaires, l’arrêt de la dégradation des conditions de travail, se multiplient en ce moment dans le pays.
Le Centre culturel Kurde de Nantes invitait, mardi 17 mars à une réunion publique sur la reconstruction de Kobané. Le NPA a soutenu cette initiative, comme d’autres forces militantes (Solidaires Étudiant-e-s, PCF/MJCF, OCML-VP…) La réunion, initialement prévue dans les locaux de l’université de Nantes, a rassemblé près de 70 personnes venues découvrir et débattre de la situation à Kobané, au Rajavan, et des solidarités à mettre en œuvre.
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 7 % et un résultat net en hausse de 68 %, Airbus pète la santé…
Le groupe Airbus aussi : CA +5 %, résultat net +54 %. Du coup, bien sûr, le cours de l’action s’envole : elle était le 10 mars à 59 euros, contre 41,35 euros le 1er janvier ! Mais pour la direction, cela ne suffit pas, et, sous prétexte de compétitivité, elle est passée à l’offensive contre les salariéEs.
Des modifications d’horaires ont été annoncées à celles et ceux qui sont en 2×9. Y sont inclues l’augmentation du temps de présence sur le site et la limitation de la plage horaire d’arrivée et de départ, qui leur permettait de mieux organiser leur quotidien. Les ingénieurs et cadres au forfait jour ne sont pas épargnés, et une augmentation de leurs jours travaillés est actuellement en négociation.
Les débrayages continuent
La bonne nouvelle, c’est que les travailleurEs des établissements d’Airbus de Nantes et de Saint-Nazaire ne se laissent pas faire. Suite à une consultation initiée par la CGT et la CFDT sur les sites, ils et elles se sont majoritairement prononcés contre la modification de leurs horaires, et ont organisé des débrayages massifs.
À Nantes, plus de 700 salariéEs ont participé aux débrayages depuis le 27 février, et ça continue. Idem à Saint-Nazaire : plus de 700 salariéEs ont participé aux premiers débrayages avec le soutien de la CGT seule, la CFDT s’étant vite retirée. Mieux, sur ce site, la direction a commencé à essayer de négocier.
Si l’expérience de Nantes et Saint-Nazaire inspire les salariéEs de tous les sites d’Airbus et s’intensifie, les projets de la direction pourraient bien échouer.