19 mars : c’est maintenant que ça se joue ! Deux bus partiront de Nantes

C’est le moment d’appuyer la dynamique de mobilisation pour le 19 mars « contre le racisme, les violences policières, la hogra, la chasse aux migrantEs », alors qu’il reste quelques jours.

Deux bus partiront de Nantes (modalités pratiques en bas de cet article)

De nouveaux collectifs de mobilisation se créent en région parisienne, comme à Bagneux ou Argenteuil. Des habitantEs de la cité des 3 000 à Aulnay s’organisent pour faire venir le quartier à la marche autour de la famille de Théo. À Montreuil, ce sont les foyers et les collectifs de sans-papiers qui appellent à un départ collectif. Dans le 20e arrondissement, le collectif de solidarité avec les migrantEs s’organise avec les associations de quartier comme l’ALCIR, les travailleurs des foyers et la Fasti, organisant porte-à-porte dans les foyers, déambulation et réunion publique.

De région, des cars, portés par des cadres divers, sont prévus en provenance de plusieurs villes : Grenoble, Tours, Lyon, Orléans, Lille, Le Havre, Rouen, Toulouse, Strasbourg, Rennes ou Nantes.

Des manifs de mobilisation sont prévues ce samedi 11 à Rennes et le vendredi 17 à Marseille. À Nantes, les manifestantEs antifascistes ne s’y sont pas trompés : sur les cars FN tagués, on pouvait lire un immense : « RDV le 19 mars ! »

Et cette dynamique provoque les ralliements. La CGT avec la FSU, la LDH et le MRAP, ont produit leur propre appel à rejoindre la marche, tout comme le Parti de gauche. Alors que les lycéenEs continuent, malgré la répression, à manifester contre les violences policières, l’entrée dans la danse des syndicalistes pourrait être une étape significative. D’une part, parce qu’il n’y aura pas d’unité de notre classe sans lutte résolue contre le racisme et contre les violences policières que subissent au premier rang les jeunes des quartiers populaires et les migrantEs. D’autre part, parce que cela pourrait donner à cette lutte une portée encore plus globale. Mais ce ne sera pas le contenu, très mauvais, de ces récents appels qui permettra ce saut qualitatif. Quelques syndicats de la CGT et de la FSU ont d’ailleurs fait le choix, avec Solidaires, de soutenir l’appel de base, voire même de le signer comme Sud-PTT.

Combattre la violence d’État

C’est aussi pour cela que cette mobilisation doit, plus que jamais, se construire et s’ancrer dans chaque lieu, se relier aux expériences concrètes et aux luttes menées, par les familles victimes des violences policières à Beaumont, à Clermont, à Aulnay, dans le 20e arrondissement à Paris, à Strasbourg, à Pantin, etc. ; aux luttes menées dans les foyers à Boulogne, dans le 18e à Paris, à Argenteuil, à Montreuil, etc. ; aux luttes menées aux côtés des migrantEs dans la vallée de la Roya, à Calais, autour des CAO de nombreuses villes.
Car il s’agit ainsi de refuser de découpler les violences policières de leur dimension raciste, parce qu’il ne s’agit pas de combattre quelques brebis galeuses dans la police mais toute une logique de violence d’État tout à la fois raciste et sociale. La raison pour laquelle celle-ci touche d’abord dans les quartiers populaires avant de s’étendre à tout le mouvement de contestation.

Il reste une dizaine de jours. La mobilisation est très très loin d’avoir fait le plein, et les réserves sont immenses. C’est le cas notamment du côté des étudiantEs pour l’instant étrangement peu mobilisés à quelques exceptions près.

Alors que le FN est haut dans les sondages, que les milieux réactionnaires mis en place avec la Manif pour tous ont encore montré leur capacité de mobilisation, la marche du 19 mars peut ouvrir d’autres perspectives. Il nous reste dix jours.

Denis Godard 
Hebdo L’Anticapitaliste - 374 (09/03/2017)

Des places dans les bus pour la marche du 19 mars

Ça y est, les bus de la Zad via Nantes pour aller à la marche du 19 mars à Paris sont loués.

Tu peux d’ores et déjà t’inscrire pour réserver une ou plusieurs places, mais vu qu’on est pas des pros, la procédure est un peu plus compliquée qu’avec les compagnies officielles !

Il te faudra donc :

  • – Faire un virement du montant de ton choix (les places sont à prix libres) à « vivre sans aéroport » :
La Banque postale

Établissement : 20041

Code Guichet : 01011

N° de compte : 1162852D032

Clé RIB : 36

IBAN : FR83 2004 1010 1111 6285 2D03 236

BIC : PSSTFRPPNTE
  • Envoyer le récépissé de virement à busnantes19mars@riseup.net en précisant le nombre de place réservées. Cette étape nous sert à compter les places réservées en temps réel vu qu’on ne peut pas voir les transferts en direct. Si on n’a pas de mail, on ne peut pas comptabiliser la réservation !

Quand les bus seront presque remplis, on demandera probablement un mail avant le virement pour que tu puisses t’assurer qu’il reste de la place. N’oublie pas de vérifier cette page avant ton virement !

Il est possible de ne réserver que pour l’aller ou le retour, bien penser à le signaler dans le mail.

À titre indicatif, un aller-retour nous revient à environ 34 euros par personne.

Une cagnotte en ligne https://www.leetchi.com/c/cagnotte-de-bus-zad-nantes-marche-19-mars nous permet d’abaisser ce coût. Le principe du prix libre permet à toutes celleux qui le souhaitent de se rendre à la marche même si ielles n’ont pas les moyens de payer cette somme pour un aller retour à Paris pour une journée. Mais ça ne marche que si celleux qui peuvent se permettre de mettre plus le font !

Détails des trajets :

Nous avons décidé de louer 2 bus de 51 places chacun. Ils partiront de la Zad vers 6h45, puis, après une escale à Nantes, arriveront à Paris Nation vers 13h. Ensuite un bus repartira aux alentours de 18h (après la marche mais avant les concerts) pour déposer les personnes qui le souhaitent à Nantes avant le dernier tram du soir puis à la zad. L’autre bus repartira vers 00h30 pour arriver pour les 1ers trams le lundi matin à Nantes puis à la zad. Les endroits exacts des arrêts seront transmis aux personnes qui réservent des places.

Venez nombreux.ses !