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Construire et fédérer les mobilisations, il y a URGENCE !

Partie de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) il y a trois mois, la grève des urgences implique aujourd’hui presqu’une centaine d’établissements ou de services aux quatre coins du pays. Une manifestation certaine de l’état de délabrement des services publics, dans un contexte où le pouvoir macroniste entend poursuivre ces prochains mois son offensive.

Un mouvement emblématique pour des embauches et les salaires

Jeudi 6 et mardi 11 juin, les personnels urgentistes étaient dans les rues de Paris pour défendre leurs revendications. Mobilisés pour des moyens afin de répondre aux conditions de travail et d’accueil catastrophiques dans les services d’urgence, ils demandent notamment la création de 10 000 postes, la réouverture de lits « pour atteindre l’objectif de zéro brancard dans les couloirs cet été », ainsi qu’une hausse de salaire de 300 euros nets.

Depuis mars, les services d’urgences sont rentrés dans la grève les uns après les autres. La semaine dernière, la décision des soignantEs de l’hôpital Lariboisière à Paris de se mettre collectivement en arrêt maladie afin d’éviter les réquisitions, a marqué une étape.

Le gouvernement répond par le mépris et la répression

À Lons-le-Saunier, ce sont les gendarmes qui sont venus en pleine nuit sonner chez des personnels de l’hôpital pour leur remettre des ordres de réquisition…

Comme toujours, ce gouvernement n’a pour seule réponse que mépris et autoritarisme. La stigmatisation des urgentistes de Lariboisière par la ministre de la Santé Agnès Buzyn – « ils se sont mis en arrêt maladie, c’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie » – en est une marque, ainsi que le recours à la police et à l’armée, la réponse privilégiée de ce gouvernement.

Car ce pouvoir n’a qu’une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l’été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d’urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

S’unir pour ne plus subir

Les revendications des urgentistes, bien des salariéEs du public comme du privé et des usagerEs des services publics pourraient les faire leurs. Ainsi, dans l’éducation, depuis plusieurs mois, enseignantEs et parents se mobilisent contre la loi Blanquer qui articule remises en cause fondamentales du droit à l’éducation, développement des inégalités de traitement et caporalisation des personnels. Et la bataille n’est pas finie, avec l’appel à la grève dans les écoles le jeudi 13 juin, ainsi que l’appel à la « grève des examens » dans le second degré.

Outre cette offensive généralisée contre les services publics, les retraites sont menacées, avec la perspective de retraite par points, avec un nouveau recul de l’âge de départ et une baisse du montant des pensions… Il en est de même concernant les droits des chômeurs/euses pour lesquels les conditions d’accès aux allocations vont être durcies, pénalisant toujours plus les jeunes et les femmes.

Pour aider les mobilisations à franchir un cap, à obtenir des victoires, il faut unir nos forces, les coordonner. Les organisations (syndicales, politiques ou associatives), les courants et équipes militantes, cette gauche qui veut résister à Macron et au patronat, touTEs doivent se rencontrer et se regrouper pour mener ensemble toutes les actions possibles. Faire reculer le rouleau compresseur macroniste, reconstruire une gauche radicale, anticapitaliste et internationaliste, c’est urgent !

Le mardi 11 juin 2019

Contre l’acte II du Macronisme, construire les résistances, regrouper la gauche qui lutte

La séquence électorale à peine terminée, Macron a réaffirmé sans surprise qu’il maintiendrait son cap avec la mise en œuvre de « l’acte II » de son quinquennat, qui n’est autre que la poursuite et l’intensification des attaques contre le monde du travail. Il y a urgence à mettre un frein a cette logique mortifère. Il y a urgence à fédérer les résistances pour faire reculer ce gouvernement des riches, et construire une perspective anticapitaliste et internationaliste.

Alors qu’en février le mouvement des Gilets jaunes avait contraint le gouvernement à geler la hausse du prix du tarif réglementé d’EDF, celui-ci vient de l’augmenter de 6 %, portant à 50 % la hausse des prix de l’électricité depuis 2007.

Faire payer la majorité pour garantir les profits

Cette hausse est justifiée au nom du sacro-saint principe de concurrence dont les capitalistes aiment à nous répéter qu’elle est nécessaire pour faire baisser les prix. Mais en réalité, pour éviter la faillite des fournisseurs alternatifs et pour garantir des profits suffisants à ces groupes capitalistes qui ne produisent pas d’électricité et se fournissent à EDF, on va faire payer davantage les consommateurEs. Cette mesure est d’autant plus indigne qu’elle concerne un bien de première nécessité et qu’elle va encore dégrader les conditions de vie des plus pauvres.

C’est aussi la marque d’un mépris formidable envers les centaines de milliers de personnes qui, depuis plus de six mois, sont descenduEs dans la rue, ont occupé des ronds-points pour mettre un frein à la dégradation de leurs conditions de vie. Contre ce meccano capitaliste, il faut d’urgence imposer un grand service public de l’énergie, seul à même de fournir à toutes et tous un service de qualité à bas coût et d’envisager une véritable planification écologique, loin de la recherche permanente du profit et de l’utilisation d’énergies polluantes et dangereuses mais plus rentables pour les actionnaires. 

Licenciements et suppressions d’emplois en cascade

Dans la logique capitaliste de la concurrence et du profit, les attaques contre les salariéEs se multiplient. Dans le privé, ce sont des licenciements de masse, à Ascoval, Whirlpool ou General Electric… Des milliers de salariéEs vont ainsi être jetés à la rue par des entreprises qui se gavent d’argent public en bénéficiant d’exonérations, de cadeaux fiscaux… au nom du prétendu maintien de l’emploi ! Le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) a coûté des dizaines de milliards d’euros à la collectivité, pour des résultats à peu près nuls, sinon d’enrichir encore un peu plus les actionnaires… La moindre des choses serait de revendiquer aujourd’hui la restitution de ces aides auprès des entreprises licencieuses et, pourquoi pas, de porter plainte pour détournement de fonds publics. 

Le secteur public n’est pas non plus épargné car, à terme, Macron et le patronat rêvent d’une gestion privée des services publics. La réforme de la fonction publique adoptée il y a quelques jours s’inscrit dans cette logique de précarisation de l’emploi, avec un recours généralisé à la contractualisation et des suppressions de postes à la clé dans les écoles, les hôpitaux, à la SNCF… La réalité quotidienne de millions de gens, ce sont les services publics qui ferment, la queue dans ceux qui restent, les urgences à l’agonie, les classes surchargées… Ce sont en réalité des centaines de milliers d’emplois socialement utiles qu’il faudrait créer ! Et pour cela, de l’argent, il y en a : ont reparle du CICE ou de l’ISF ?

S’unir pour agir

Face à l’ensemble de ces attaques, en cours ou en perspective, car il ne faut pas non plus oublier les menaces qui pèsent sur les retraites ou, encore et toujours, l’assurance chômage, une riposte majeure est nécessaire, qui tire les bilans de la dernière séquence et qui s’appuie sur les mobilisations en prenant en compte leurs forces et leurs faiblesses. 

Gilets jaunes, enseignantEs, jeunes… TouTEs se sont mobilisés ces derniers mois autour de revendications sociales, démocratiques ou écologiques. Pour nos grèves et mobilisations, contre les projets de réformes gouvernementales, contre la répression, contre la menace de l’extrême droite, pour l’accueil des migrantEs, pour l’égalité des droits, pour la justice climatique, ces luttes doivent franchir un palier.

Pour les aider, pour ouvrir de nouvelles perspectives, il faut unir nos forces, les coordonner. L’ensemble de la gauche sociale et politique – organisations, courants, équipes militantes –, toutes celles et ceux qui n’ont pas renoncé à changer cette société, doivent se regrouper et mener ensemble toutes les actions possibles pour faire reculer Macron et ses amis les patrons.

Pour construire une gauche radicale, indépendante des institutions, anticapitaliste et internationaliste, nous avons besoin de débattre, d’échanger, de confronter les propositions à la lumière des mobilisations. Il y a urgence !

PatientEs en danger, personnels épuisés : avec les hospitalierEs en grève, contre les provocations d’Agnès Buzyn !

Comme une maîtresse d’école faisant la morale à des enfants, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s’en est prise aux personnels des urgences de l’hôpital Lariboisière, qui, en arrêt maladie, ne sont pas venus assurer leur service. « Ce n’est pas bien », a-t-elle déclaré, les accusant de « dévoyer ce qu’est un arrêt maladie » et tentant de les culpabiliser.

Le vrai scandale n’est pourtant pas que les personnels des urgences soient aujourd’hui en arrêt de travail. C’est au contraire qu’ils et elles ne l’aient pas été plus tôt, continuant à travailler par conscience professionnelle, afin d’assurer les soins et le service public, au mépris de leur santé physique et psychique, jusqu’à l’épuisement et dans des cas extrêmes jusqu’au suicide. 

Le vrai scandale est de n’apporter aucune réponse au mouvement de grève engagé depuis le mois de mars dans les services d’urgences, et qui touche aujourd’hui 80 d’entre eux. 

 « En général les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins » a déclaré la ministre. Le problème est qu’elle et son gouvernement se fichent totalement des grèves qui se multiplient, depuis des mois, dans les services hospitaliers quand les personnels continuent d’assurer les soins « avec un brassard ». C’est seulement quand les hospitaliers prennent tous les risques que le pouvoir commence à écouter. L’année dernière, au Rouvray, certains ont dû entamer une grève de la faim, tandis qu’au Havre d’autres se sont « perchés » sur le toit des urgences, pour que la ministre prête enfin attention à leurs revendications. Il faut qu’aujourd’hui que les personnels de Lariboisière, épuisés, ne viennent plus assurer leur service, pour qu’elle commence à réagir. 

Mais, franchissant un pas de plus dans la répression, elle n’a pas hésité à faire réquisitionner, à leur domicile, par la gendarmerie, les grévistes à Lons-le-Saunier, mesure habituellement réservée aux temps de guerre. 

Il est vrai que le recours à la police et à l’armée, semble être désormais la réponse privilégiée de ce gouvernement qui n’a qu’une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. A. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l’été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d’urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

Les personnels des urgences ont raison de poursuivre et de faire monter le niveau de leur mobilisation, par tous les moyens dont ils et elles disposent, pour en finir avec la situation intenable de leurs services. Le NPA leur apporte son entier soutien à l’occasion de leur mobilisation du 6 juin, dans la perspective d’un mouvement de grève de l’ensemble des hospitalierEs, avec le soutien et la participation des usagerEs, pour enrayer la mécanique destructrice de Macron et de son gouvernement.

C’est pas au Grand débat de faire sa loi : la vraie démocratie est dans la rue !


Les reculs sociaux et la répression sont les seules réponses du gouvernement à la population. Le NPA de Nantes appelle à manifester pour le droit de manifester , avec les syndicats, les associations, les partis et les Gilets Jaunes, ce samedi 13 avril 2019, devant la préfecture de Nantes.

C‘est dans le cadre abrité du Grand pa­lais, devant un public trié sur le volet, que le Premier ministre, Édouard Philippe a ren­du compte du grand blabla mis en place pour prolonger le gazage des manifestantEs par un enfumage censé recueillir les attentes de la po­pulation. Au même moment aucune chance de trouver dans les grands médias ne serait-ce qu’un aperçu de ce qu’on débattu à Saint-Nazaire ce week-end, les 700 représentantEs des plus de 200 délégations de Gilets jaunes, issus des ronds points, des assemblées, des manifestations, qui se poursuivent depuis cinq mois.

Les reculs sociaux et la répression comme seules réponses

Profitant de la multiplicité des demandes expri­mées, le gouvernement pense hiérarchiser à sa convenance les mesures qu’il décidera. La proxi­mité des élections européennes lui impose de tergiverser encore quelques semaines.

Ce qui est sûr, c’est la répression de toutes celles et ceux qui depuis des mois expriment leurs co­lères : des dizaines de blesséEs graves, des mil­liers de contrôles préventifs, d’arrestations et de condamnations (2000 condamnations de­puis le début du mouvement, dont 40 % de peines de prison ferme), avec le déploiement de l’armée et l’utilisation d’armes dangereuses.

Quoiqu’il en soit, la logique des réformes pré­vues ou engagées est très claire. Pour les re­traites, les fausses hésitations masquent mal la réalité : bais­ser les pensions, pénaliser les départs à l’âge lé­gal, favoriser le développement des complémen­taires pour celles et ceux qui en ont les moyens. En matière de fiscalité, pas question de revenir sur l’ISF ni de supprimer l’injuste TVA sur les pro­duits de première nécessité. Pas ques­tion non plus de s’attaquer aux 500 fortunes qui repré­sentent 25 % du PIB aujourd’hui (contre 6 % en 1996 !). Et face à la demande de renforcement des services publics, la réponse indiquée par Édouard Philippe consiste à poursuivre leur réorgani-sation, c’est-à-dire en fait leur désorganisation, voire leur destruction…

Construisons le « Tous ensemble » !

Les prétendues solutions du pouvoir sont en tous cas bien éloignées de l’Assemblée des as­semblées de Gilets jaunes réunie à Saint-Nazaire : « Nous appelons à tous les échelons du territoire à combattre collectivement pour obtenir la satis­faction de nos revendications sociales, fiscales, é­cologiques et démocratiques. Conscients que nos avons à combattre un système global, nous considérons qu’il faudra sortir du capitalisme. Ainsi nous construirons collectivement le fameux « Tous ensemble » que nous scandons et qui rend tout possible. (…) Ne nous regardez pas, rejoi­gnez-nous. Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. »

Pour imposer nos revendications, la meilleure fa­çon de nous faire entendre reste notre mobili­sation. Les personnels de l’Éducation nationale (massivement en grève jeudi dernier), les jeunes pour le climat, les locataires contre les expulsions, et bien d’autres, résistent. Il faut que ces résis­tances convergent avec celles des Gilets jaunes. En particulier, la bataille pour le pouvoir d’achat, contre les inégalités salariales, doit, par la grève, s’ancrer dans les entreprises.

Ce samedi 13 contre la répression, avec les Gi­lets jaunes, doit être l’occasion de construire ce « Tous ensemble ». La mobilisation du peuple al­gérien, qui a déjà imposé le départ de Boutefli­ka nous montre que quand on se mobilise, il est possible de gagner.

À Nantes, convergence réussie des manifestations Climat et Gilets Jaunes

Environ 5000 personnes ont participé ce samedi aux manifestations climat et Gilet Jaunes à Nantes, ce qui est plutôt bien au vu de la répression des précédents rassemblements et du temps pénible (même pour des Bretons).

En matinée, quelques rond-points étaient occupés, avec une faible participation.

La manifestation Climat a rassemblé 2500 personnes environ. Organisée par des associations exclusivement, elle a été rejointe par un petit cortège unitaire formé par des syndicats (CGT, Solidaires, Unef), associations (Attac, Alternatiba, GIGNV) et partis (NPA, Ensemble, UDB, GDS, PCF, Générations, EELV, FI) sous la bannière « Justice sociale, climat, même combat ». Ce collectif unitaire est issu de la manifestation du 26 mai, a eu le mérite de ramener un peu de lutte des classes dans les marches écologie.

De fait ce slogan a été bien repris par l’ensemble du cortège, pour qui ce lien semblait évident. Le petit cortège NPA, animé, s’est attiré des sympathies, y compris avec des slogans radicaux.

Mais à la fin du défilé climat, la très grande majorité du cortège a poursuivi vers le rassemblement des Gilets Jaunes. Notre arrivée a même été largement saluée par une haie d’honneur. La jonction est donc réussie, reste à la transformer en réelle convergence.

Les lycées en grève, soumis à une forte répression, n’ontt pas réussit à former un cortège. Des jeunes du cortège de tête se sont agenouillés devant les CRS en signe de soutien aux lycéens de Mante La Jolie.

De fait, la grand majorité des présents, même non militants, a bien intégré le rôle répressif de l’État, et reste en manifestation après les premiers gazages et les premières charges. Ce phénomène est de plus en plus fréquent à Nantes depuis la loi El Khomri, il a pris aujourd’hui une dimension plus importante encore. La répression est de fait un moyen d’entrée en politisation.

Sur les chasubles, pas mal de slogans sur le SMIC et les salaires. Bonne surprise quand nous lançons un « grève générale » repris par un grande partie du cortège, entre deux nuages de gaz.

Pas de trace visible de l’extrême-droite ici, les forums FB des GJ appelant à faire le ménage « pour respecter les valeurs de GJ », ce qui se vérifie dans les rassemblements et sur les ronds-points. Les rares drapeaux BBR signifient plus un symbole du « peuple face aux élites » qu’un appel à la patrie.

La suite s’annonce plus floue :

– les Gilets Jaunes Nantais cherchent une date pour une AG (à noter que la composition est différente des GJ en milieu rural, avec beaucoup plus de militant-e-s). Nous y participerons.

– La CGT a annoncé une série d’actions militantes : appel à la grève et manifestation vendredi 14, puis mardi 18 avec les retraités, blocage de supermarchés le dimanche.

8 décembre : dans la rue pour changer le système, pas le climat

Les militant-e-s du NPA de Nantes vous invitent à rejoindre la manifestation Climat du 8 décembre à Nantes. Nous défilerons avec le collectif unitaire (syndicats, associations et partis) qui partira à 13H45 de l’arrêt Chantiers Navals pour rejoindre le reste de la manifestation Climat, avant de rejoindre les Gilets Jaunes, les étudiant-e-s et les lycéen-ne-s.
Le changement climatique ici et maintenant

Ce n’est plus une menace lointaine. Vagues de chaleur, pics de pollution, orages dévastateurs, inondations, fonte de la calotte glaciaire, élévation du niveau des océans, incendies meurtriers sont les fléaux récemment vécus au Koweït, au Sud de l’Algérie, en Californie, en Argentine, en Grèce, au Portugal, mais aussi en Suède, en Lettonie, en France. Continuer la lecture de 8 décembre : dans la rue pour changer le système, pas le climat

Gilets Jaunes : les mesures d’urgence du NPA contre une politique au service des riches !

Depuis 3 semaines, un vent de colère souffle sur le pays avec le mouvement des Gilets jaunes. Si ce sont les taxes sur les carburants qui ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, bien d’autres questions sont posées par la mobilisation : injustice fiscale, disparition des services publics, problématiques liées aux transports, répartition des richesses, démocratie… Un ensemble de questions sur lesquelles nous avons décidé de revenir dans ce dossier, avec la présentation de mesures d’urgence sociale et démocratique.

Taxes, fiscalité, protection sociale : des mesures d’urgence

Avec Macron (comme avec ses prédécesseurs), c’est un vrai mélimélo. Ceux d’en haut payent toujours moins, ceux d’en bas ont la double peine : des taxes et des services publics (hôpitaux, écoles, …) dégradés. Des mesures d’urgence s’imposent avant même la réforme globale qui serait nécessaire pour créer un système fiscal plus juste.

Annuler les taxes sur les carburants

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La possibilité du fascisme – débat avec Ugo Palheta le 27 novembre

Débat avec Ugo Palheta
MARDI 27 NOVEMBRE 20H30
SALLE DE LA MÉDIATHÈQUE
24 quai de la Fosse, Nantes
(Tram ligne 1, arrêt « Médiathèque »)

Mouvement réactionnaire contre l’égalité des droits ; migrants enlevés et tabassés à Calais ; large diffusion de thèses réactionnaires, xénophobes, islamophobes et sexistes ; violences policières impunies ; manifestations interdites ; scores inégalés du Rassemblement National aux élections… Est-ce un néofascisme, sous des formes nouvelles, qui s’annonce ?

Le fascisme apparait comme impossible en France. Mais les politiques imposées ces dernières années – racistes, autoritaires, ultralibérales – ne sont-elles pas le meilleur terreau sur lequel pourrait s’appuyer la bête immonde ?

Le NPA vous propose de venir en débattre autour du livre d’Ugo Palheta, sociologue, auteur du livre « La Possibilité du fascisme. France, la trajectoire du désastre ».

Pour construire ensemble un nouvel antifascisme, capable de mener de front le combat contre l’extrême droite et contre les politiques destructrices qui favorisent son ascension.

Événement Facebook :
https://www.facebook.com/events/2185345528457736/
Page du NPA contre l’extrême-droite :

http://www.tantquillefaudra.org/
https://www.facebook.com/tantquillefaudra/

Interview de Ugo Paletha sur le site du NPA

« Ce qui rend le fascisme possible, c’est une crise d’ensemble des médiations politiques, idéologiques et institutionnelles »

Entretien. À l’occasion de la sortie de son livre la Possibilité du fascisme (éditions la Découverte), nous avons rencontré Ugo Palheta.

Ton livre s’intitule la Possibilité du fascisme. Avant toute chose, pourrais-tu nous préciser ce que tu entends par « fascisme » ? Il y a un enjeu de définition important autour de cette notion, qui a des conséquences pour l’analyse… et la pratique.

Le fascisme comme régime désigne un pouvoir capitaliste en ce sens qu’il sert les intérêts des fractions du grand capital industriel et financier, mais un pouvoir capitaliste d’un genre particulier puisqu’entre autres choses il ne cherche pas à intégrer mais à annihiler totalement le mouvement ouvrier. Mais même si le fascisme a évidemment besoin du soutien de la classe dominante pour parvenir au pouvoir, en particulier à travers des alliances passées avec ses représentants politiques, on ne comprend rien à la manière dont il se développe comme mouvement si on s’imagine qu’il n’est qu’un jouet dans les mains de la bourgeoisie. Dans toute sa période d’ascension, le fascisme conquiert une audience de masse en obtenant des soutiens venant de toutes les classes sociales, même si son cœur sociologique se situe au sein de la petite lire la suite

En vidéo : interview de Ugo Palheta sur le site Regards

Partout dans le monde au Brésil, en Italie, en Inde, aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Israël, la tentation de l’extrême droite est de plus en plus présente. Le sociologue, Ugo Palheta, auteur de « La possibilité du fascisme » (Editions La Découverte) est l’invité de #LaMidinale.

Interview de Ugo Palheta dans l’Humanité
UGO PALHETA « LE NI DROITE NI GAUCHE N’OPÈRE QUE SI LA GAUCHE GOUVERNE À DROITE »

Pour le sociologue Ugo Palheta, auteur de la Possibilité du fascisme (la Découverte) , « le capitalisme porte en germe le fascisme », même si ce n’est pas une fatalité. Pour écarter le danger, il faut construire un nouveau clivage de classe.

Avant même de définir le fascisme, vous évacuez le concept de populisme que vous jugez trop « vague »…

Ugo Palheta. D’un point de vue scientifique c’est une catégorie qui n’a pas beaucoup d’intérêt parce qu’effectivement elle est fondée sur des critères extrêmement flous, en particulier la démagogie. Un populiste serait pour l’essentiel un démagogue. lire la suite

Contre les violences sexuelles et sexistes, construisons un mouvement féministe massif et international !

254 viols ou tentatives de viol par jour en France, une femme qui meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son (ex)conjoint, un tiers des femmes harcelées au travail… Les violences sexistes et sexuelles sont un phénomène massif.
Les militant-e-s du NPA de Nantes appellent à la manifestation du collectif « Nous Toutes 44 », aux côtés d’associations, de syndicats et de partis politiques, ce samedi 24 novembre, à 14H, RDV tram 1, arrêt « Gare Maritime » à Nantes.

Elles touchent toutes les femmes dans les transports en communs, dans la rue, au travail et surtout à la maison. Dans les situations de conflits armés, elles peuvent prendre la forme de viols et violences utilisés comme armes de guerre et touchent particulièrement les migrant·e·s, majoritairement des femmes et des enfants, qui fuient les guerres et la misère.

La parole des femmes commence à se faire entendre

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