Christine Poupin, porte-parole du NPA, s’exprime sur TéléNantes lors de la manifestation du 27 février à Notre-Dame-des-Landes (à 1’30 après José Bové)
Manif NDDL : les réactions de José Bové (EELV… par TELENANTES
Christine Poupin, porte-parole du NPA, s’exprime sur TéléNantes lors de la manifestation du 27 février à Notre-Dame-des-Landes (à 1’30 après José Bové)
Manif NDDL : les réactions de José Bové (EELV… par TELENANTES
COMMUNIQUE DU NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE (NPA) Nantes, le 25 février
Texte national du NPA, pour appeler à la manifestation du 27 février (15 février 2016)
Le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes est vieux de quarante ans. Il menace des terres agricoles, des emplois, la biodiversité. Celles et ceux qui s’y opposent luttent contre l’aéroport et son monde, celui des groupes capitalistes comme Vinci et des élus et gouvernants qui les servent. C’est le combat de toute une population, unissant salariéEs, paysanNEs et habitantEs, mêlant les générations, les façons de lutter et démontrant dans et autour de la ZAD (Zone à Défendre) que la solidarité, la démocratie, des rapports humains sans exploitation ni oppression sont possibles.
Le 25 janvier un jugement a confirmé les expulsions des habitantEs et paysanNEs historiques. Avant et depuis ce jugement les actions contre le projet d’aéroport et en soutien aux occupantEs sont nombreuses et massives : mobilisation de 20 000 personnes et près de 500 tracteurs sur le périphérique nantais le 9 janvier, actions de blocages, occupations et mobilisations paysannes, rassemblement devant le tribunal de Nantes et une quarantaine de manifestations en France et au-delà…
Hollande annonce un référendum local d’ici le mois d’octobre. Et Valls précise » pas pour abandonner le projet mais pour le légitimer et pouvoir évacuer la ZAD ».
Alors que les recours juridiques nationaux et européens ne sont pas épuisés et que de nouvelles études sont menées à propos de l’intérêt de l’actuel aéroport de Nantes- Atlantique ; alors que la décision de bétonner la ZAD est en contradiction avec les objectifs d’action contre le dérèglement climatique ; alors que la déclaration d’utilité publique est émise par l’état et ne peut donc être remise en cause par un vote local, ce référendum serait un piège pseudo-démocratique.
Impossible de faire confiance à un gouvernement et à une majorité d’élus locaux toujours très complaisants à l’égard des intérêts des grands groupes capitalistes comme Vinci le concessionnaire du projet.
Cette annonce prouve qu’il est possible d’abandonner le projet puisque Hollande dit que « Si c’est non, le gouvernement en tirera les conséquences ». Inutile de perdre du temps et de l’argent public pour cette manipulation qui ne vise qu’à diviser les populations !
A nous d’imposer par une gigantesque démonstration de force l’abandon définitif du projet, la fin du harcèlement et des menaces contre les occupantEs, tout de suite !
L’abandon du projet serait la première victoire contre ce gouvernement tout dévoué aux bétonneurs et autres capitalistes. Cette victoire donnerait force et espoir à toutes les autres luttes contre ce gouvernement défenseur d’un monde dont nous ne voulons pas et pour des projets utiles aux populations, décidés par elles. Nous avons besoin d’une agriculture paysanne, de construire et d’isoler nos logements plutôt que de pistes d’aéroports, de transports collectifs publics gratuits plutôt que d’avions et de TGV, d’emplois durables plutôt que de bénéfices pour les multinationales parasites comme Vinci.
Face aux menaces du gouvernement, le mouvement anti-aéroport est plus dense et vivant que jamais. En témoignent la mobilisation en urgence de 20 000 personnes et près de 500 tracteurs sur le périphérique nantais le 9 janvier, les actions de blocages et mobilisations paysannes qui ont suivi, le rassemblement devant le tribunal de Nantes et les multiples manifestations dans des dizaines d’autres villes en France et au-delà. Continuer la lecture de APPEL : Notre-Dame-des-Landes – Samedi 27 février 2016 – Mobilisation générale
Pour le gouvernement, l’urgence c’est la démolition du Code du travail, toujours plus de guerre contre les peuples et toujours plus d’attaques contre celles et ceux qui refusent de se plier à cette politique et à la dictature patronale. Continuer la lecture de Non à l’état d’urgence : décrétons l’urgence sociale et démocratique
Communiqué de presse du NPA 44, le 29 janvier 2016
Comme les organisations qui appellent à se mobiliser le 30 janvier, le NPA 44 exige la levée immédiate de l’état d’urgence et condamne la volonté du gouvernement de constitutionnaliser un état d’exception permanent auquel serait assortie l’abjecte déchéance de nationalité.
L’état d’urgence est le nom actuel d’une politique raciste et sécuritaire mettant en place un état policier limitant toutes les libertés démocratiques. Valls et Hollande affirment que c’est pour lutter contre le terrorisme mais, en réalité, l’état d’urgence a surtout servi à s’attaquer à des militants écologistes pendant la COP 21, aux quartiers populaires, à la stigmatisation des musulmans et à la répression du mouvement social (Notre-Dame-des-LAndes, Air France, Goodyear, Ford…)
C’est pourquoi, nous appelons toutes et tous à se rassembler nombreux-ses, samedi 30 janvier
En réaction à l’horreur des attentats qui ont frappé notre société tout entière, l’état
d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis prolongé pour une durée de trois mois.
Un projet de loi constitutionnelle prévoit l’inscription, dans la Constitution, non seulement de l’état d’urgence mais aussi de la déchéance de la nationalité pour les binationaux auteurs de « crimes constituant une atteinte grave à la vie de la nation ».
(cliquez ici pour lire le texte complet de l’appel dans le tract du collectif)
A l’appel de (liste en cours) : Attac, Collectif de Soutien aux Personnes Sans Papiers, EELV, FSU, LDH, Libre Pensée, Mouvement de la Paix, MRAP, NPA, PCF, PG, UL CGT
Le NPA appelle, avec la Coordination des opposants et d’autres composantes de la lutte, à une forte mobilisation le 9 janvier sur le périphérique de Nantes, et dans les autres villes le 9 ou le 16 janvier.
Communiqué de presse unitaire, jeudi 31 décembre 2015