C’est donc un succès ! 25 000 personnes environ ont participé au rassemblement estival des opposant-es à l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes, sur le site de Montjean en bordure de la Zad. C’est le premier rendez-vous de masse des opposantEs depuis l’organisation de la pseudo-consultation. Sa réussite a donc bien une importance particulière dans ce bras de fer avec le gouvernement.
Les 9 et 10 juillet se tiendra le rassemblement estival annuel des opposantEs à l’aéroport. Sous l’intitulé bucolique « Semailles de démocratie », des dizaines de millier de personnes débattront de la démocratie sous toutes ses formes.
C’est donc autour d’une véritable exigence politique, qui prend un sens tout particulier dans la période actuelle, que se déroulera cette nouvelle rencontre. Une exigence qui traverse les différents projets alternatifs qui se développent sur la Zad, où la démocratie que nous voulons, pas celle des Vinci et des gouvernements qui les servent, est à l’œuvre tous les jours. Continuer la lecture de NDDL : Face aux fossoyeurs de la démocratie : ne rien lâcher !→
Le résultat de la consultation qui s’est déroulée dimanche 26 juin est en réalité sans surprise. Le gouvernement, en restreignant celle-ci au seul département de la Loire-Atlantique, avait choisi le seul périmètre en capacité de faire gagner le Oui.
Le Non l’emporte autour de Notre-Dame-des-Landes et de l’actuel aéroport, signe que les chantages à l’emploi et à l’environnement ont fait long feu. À Nantes même, survolée quotidiennement par les avions, et que les médias ont prétendu « saccagée » par des hordes zadistes, les votes sont assez équilibrés. Si avait donc été choisi comme périmètre « les plus concernés », le Non l’aurait peut-être emporté, preuve que le gouvernement s’est acheté une légitimité à la carte… électorale.
Comme nous n’avons cessé de le dire, ce pseudo-référendum était pipé à tous les niveaux : cadre, processus et contenu de la question. L’État, juge et partie, disposant de moyens considérables pour véhiculer sa propagande, cette consultation ne pouvait ressembler à autre chose qu’à une parodie de démocratie. Continuer la lecture de Notre-Dame-des-Landes : Plus que jamais, la lutte continue !→
Ce 26 mars, les paysanEs et habitantEs de la Zad de Notre-Dame-des-Landes sont devenus juridiquement expulsables de leurs fermes et logements. Qu’à cela ne tienne : réunis au lendemain de la grande manifestation du 27 février, les comités de soutien de toute la France avaient lancé un appel à manifester les 25 et 26 mars contre le gouvernement et le PS au pouvoir.
Les manifestations se sont voulues ouvertes sur la population. A Notre-Dame-des-Landes, les paysanEs menacéEs d’expulsion tiennent ferme ouverte ; à Nantes on déambule avec humour dans un centre-ville fleuri de banderoles militantes. A Rennes ou Foix (Ariège), c’est autour d’un repas à prix libre que les discussions s’entament. Des prises de parole rappellent les convergences des luttes, comme le soutien alimentaire de la Zad aux migrants de Calais et Nantes. A Blois, on clame « Ni aéroport, ni expulsions, ni référendum » ; à Alençon, on rappelle aux clients du marché que « Notre-Dame-des-Landes, c’est le symbole de la société consumériste d’aujourd’hui ». A Pontivy (Finistère) on tient le procès public du gouvernement, tandis qu’à Bressuire (Deux-Sèvres), un contre-référendum souligne le déni de démocratie du référendum officiel. Et de prévenir : « expulsions ou pas, référendum ou pas », ils resteront mobilisés.
Le PS au pouvoir faisant la sourde oreille, l’avertissement se devait d’être clair. C’est ainsi que les locaux du PS ont été redécorés : d’affiches pour une réunion avec des zadistes à Lons-le-Saunier (Jura), d’un « avis d’expulsion » à Loche et Tours, tandis qu’à Valence (Drôme) le local a été fermé « pour compensation », l’intérieur recevant un mètre-cube de terre arable.
Des dizaines de manifestations ont eu lieu, preuve de la vivacité d’un mouvement ancré dans la population et sur l’ensemble du territoire. Le « référendum » annoncé n’en sera pas la fin : quelque soit son résultat, nous garderons la Zad !
Dans l’impossibilité d’expulser immédiatement la Zad, le gouvernement bricole à Notre-Dame-des-Landes. Des rapports, des schémas d’aménagement, et même un « référendum »…
Suite au procès de janvier dernier, les paysanEs et habitantEs « historiques » de Notre-Dame-des-Landes sont expulsables dès ce vendredi 25 mars. Même s’il faut rester vigilant, cette menace ne peut en réalité que difficilement se concrétiser, compte tenu du nouveau rapport de forces créé depuis quelques mois, en particulier par l’énorme manifestation du 27 février dernier qui a rassemblé des opposantEs venuEs de toute la France. Continuer la lecture de NDDL : Légitimité des résistances et bricolage gouvernemental→
Samedi 27 février, nous étions 50 000 à Notre-Dame-des-Landes. Uni-e-s, déterminé-e-s à ne rien lâcher face aux menaces d’expulsions, face à la mascarade du « référendum », face à un Etat menteur et manipulateur.
On aurait presque envie de rire à l’annonce des chiffres ridicules diffusés par les pouvoirs publics alors que plusieurs dizaines de milliers de manifestant-e-s ont fait une véritable démonstration de force samedi dernier aux abords de la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Cortèges à perte de vue sur des deux côtés de la quatre-voies, avec près de 50000 personnes c’est la plus grosse mobilisation des opposants a l’aéroport, et aussi l’une des plus importantes sous le quinquennat Hollande. Continuer la lecture de Nombreux, unis, déterminés : on lâche rien à Notre-Dame-des-Landes !→
Christine Poupin, porte-parole du NPA, s’exprime sur TéléNantes lors de la manifestation du 27 février à Notre-Dame-des-Landes (à 1’30 après José Bové)