Communiqué de presse du NPA de Nantes, lundi 11 février 2019
Vendredi 8 février aux alentours de 17h la CDI (Compagnie Départementale d’Intervention) est intervenue dans le bâtiment de l’UFR de droit de l’Université de Nantes pour en déloger les huit étudiant.e.s qui avaient entamé une grève de la faim le midi même et commencé à occuper le hall du bâtiment.
Le président de l’Université Olivier Laboux a envoyé les forces de l’ordre alors que le bâtiment était encore ouvert aux étudiants et personnels.
Le NPA dénonce cette intervention et les violences commises par les policiers qui ont expulsé de force des étudiant.e.s menant une action de protestation pacifique.
Des étudiant.e.s ont été trainé.e.s de force, certain.e.s projeté.e.s au sol, et aucun ordre de mission n’a été délivré aux personnes interpellées alors qu’elles en ont fait la demande explicite.
C’est un refus catégorique de la part de la présidence de l’Université d’entendre et de dialoguer avec ses étudiant.e.s.
Au-delà, nous dénonçons l’augmenta tion drastique des frais d’inscription pour les étudiant.e.s étranger.e.s.
C’est une politique clairement raciste qui s’inscrit et dans la même logique que la loi ASILE et Immigration accentuant la précarisation du statut des étudiant .e. s étranger .e. s.
Le NPA apporte son soutien aux étudiant.e.s en grève de la faim, confronté.e.s à la surdité et au mépris de leur président Olivier Laboux.