Archives mensuelles : octobre 2018

RAPPORT DU GIEC SUR LES 1,5 °C : Notre planète, nos vies, la vie, valent plus que leurs profits !

Sans surprise, le rapport spécial du GIEC sur le réchauffement de 1,5 °C maximum confirme que les impacts du changement climatique anthropique sont redoutables et ont été sous-estimés, tant sur le plan social que sur le plan environnemental.

Une raison de plus pour participer au rassemblement Climat, ce samedi 13 octobre à 14 h au Miroir d’eau à Nantes.

Le réchauffement de 1 °C que nous subissons déjà suffit à causer des drames importants : vagues de chaleur sans précédent, cyclones ultra-violents, inondations, fonte des glaciers et dislocation des calottes glaciaires. Ces phénomènes donnent la mesure de ce qui nous attend si le réchauffement anthropique n’est pas arrêté au plus vite. La catastrophe n’est plus évitable, mais il reste possible et indispensable de la limiter au maximum.

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En images : Rassemblement à Nantes pour défendre les terres de la Zad

200 personnes et une douzaine de tracteurs devant la préfecture de Nantes pour défendre la Zad de NDDL alors que le Copil veut décider de l’attribution des terres.

L’enjeu est de récupérer le maximum de terres agricoles pour les projets de la Zad, plutôt qu’elles servent à l’agrandissement des gros propriétaires terriens, qui ne songent qu’à amortir leur capital de machines agricoles, ou aux « cumulards » qui ont déjà touché les indemnités de l’État pour le projet d’aéroport.

Bocage en péril ! – 12 octobre – Rassemblement à pied ou en tracteur devant le comité de pilotage sur l’avenir de la Zad

Rassemblement à l’appel de Naturalistes en lutte , association NDDL Poursuivre Ensemble , COPAIN 44, Coordination des organisations pour le soutiens aux projets de la Zad (dont le NPA est membre) , des habitant.e.s et paysan.ne.s de la Zad.

Le 12 octobre prochain à Nantes se tiendra le prochain comité de pilotage sur l’avenir de la ZAD. A cette occasion, nous appelons à un grand rassemblement devant la préfecture de Nantes pour défendre un avenir commun dans le bocage.

Le comité de pilotage, rassemble la chambre d’agriculture, les principaux syndicats agricoles (FNSEA, coordination rurale, confédération paysanne), l’association des agriculteurs historiques impactés (adeca) et celle des agriculteurs compensés après avoir accepté de laisser leur terre pour l’aéroport (Amelaza), des forestiers privés (fransylva), les élus de la CCEG et du Conseil départemental, sous l’égide de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) et de la préfecture de Loire-Atlantique. En sont absents une bonne partie des usager.e.s, paysan.ne.s et habitant.e.s du territoire, ainsi que des acteurs.trices du mouvement qui a préservé victorieusement le bocage, entre autres les associations naturalistes. Le comité de pilotage est pourtant censé décider des grandes lignes de l’avenir de la ZAD en matière d’agriculture, d’environnement, d’urbanisme, et d’aménagement du territoire.

En réalité, le comité de pilotage semble vouloir mettre en œuvre une stratégie gouvernementale à courte vue : une grande braderie des terres agricoles et des zones sensibles d’un bien commun arraché à la destruction de haute lutte ! L’Etat cherche à refiler la patate chaude en revendant au plus vite les terres de la ZAD au conseil départemental et aux anciens propriétaires privés.

Pour l’instant, le gouvernement refuse de trancher en faveur de nouvelles installations en agriculture paysanne dans une époque où il faudrait pourtant enfin mettre fin à l’accroissement infini et dévastateur de l’agriculture productiviste. De même, il refuse de reconnaître qu’un habitat auto-construit sur la ZAD est bien moins nocif et beaucoup plus inspirant que les pavillons qui partout prolifèrent. Il fait obstacle à l’idée d’un avenir pour le bocage qui soit construit par ses habitants.e.s ainsi que celles et ceux qui ont lutté pour le défendre ; et non par ceux-là même qui – hier encore – voulaient le détruire pour y construire un aéroport ! Il ne prend pas pour l’instant les dispositions qui permettraient de continuer à préserver la biodiversité exceptionnelle de cette zone humide et à se mettre ici comme ailleurs à la hauteur des enjeux climatiques actuels.

Pour notre part, nous refusons la vision portée jusqu’ici par le COPIL. Si le projet d’aéroport est définitivement mort et enterré ; si ce bocage, ses haies, ses mares, ses prairies et ses forêts sont pour l’instant à l’abri du bétonnage et de la destruction pure et simple,il n’en reste pas moins en péril. Ces terres tout juste sauvées sont plus que jamais menacées par le développement d’une agriculture intensive sur une partie d’entre elles. Elles aiguisent les appétits de ceux qui voudraient agrandir leur ferme, tandis que les projets d’installations signataires de COP, comme les lieux de vie encore debout, restent en sursis !

C’est pourquoi le 12 octobre prochain, nous serons devant la préfecture, pour défendre : -

l’existence d’une paysannerie solidaire et d’une campagne vivante -

la constitution d’une réserve de terres préservées pour qu’elles aillent en priorité à de nouvelles installations et non à l’agrandissement d’exploitation déjà compensées en argent et en terres à l’extérieur. -

la prise en charge par le mouvement et les usager.es du territoire des espaces boisés de la zad avec l’appui du collectif de bûcheron.nes, naturalistes, charpentier.e.s et poètes « abracadabois. » -

le maintien possible d’habitats alternatifs et d’un espace d’expérimentation en ce sens. -

la poursuite de ce qui s’est vécu et construit sur la ZAD en terme de rapport au collectif et au partage, aux créations culturelles et sociales et aux liens avec d’autres terrains de résistances. -

l’idée d’un bocage comme bien commun à préserver.

Il nous a fallu quarante ans pour enterrer définitivement le projet d’aéroport, la perspective d’une nouvelle lutte de longue durée pour un avenir commun dans le bocage n’entamera pas notre détermination !

La Base n°1 – bulletin unitaire de Saint-Nazaire

A la suite du Forum Social du 13 mai et de la Marée populaire du 26 mai dernier, ce bulletin unitaire est lancé à l’initiative de militant-e-s politiques, syndicalistes et associatifs qui souhaitent – sans renoncer à leurs identités – dépasser les clivages, partager leurs expériences et leurs idées pour combattre ensemble le gouvernement. Nous avons commencé à le faire depuis plusieurs mois et nous voulons aller plus loin avec LA BASE.

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POURQUOI UNE NOUVELLE PUBLICATION ?

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