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17 novembre : un vent de colère souffle sur notre département, comme dans tout le pays

Quinze associations, syndicats et partis et mouvements politiques du département ont adopté le texte commun suivant.

Chaque mois sont plus nombreux les salarié.e.s, retraité.e.s et privé.e.s d’emploi qui n’arrivent plus à boucler leur budget. La hausse régulière et conséquente du carburant inquiète et fragilise celles et ceux qui n’ont d’autres choix que la voiture individuelle pour les actes de la vie courante. Et, alors que l‘hiver s’annonce, la hausse des prix du gaz, de l’électricité, du fuel et des chauffages collectifs aggrave encore le quotidien.

Alors que les profits financiers et patronaux explosent, le gouvernement Macron Philippe accentue sa politique de classe, au service des riches, et, pour la grande masse de la population, la réduction des droits sociaux et une politique fiscale particulièrement injuste et inégalitaire. S’y ajoutent la fermeture de nombreux établissements publics et la suppression de milliers de postes de fonctionnaires accentuant encore le sentiment d’abandon pour toutes celles et ceux qui vivent loin des métropoles.

Ce vent de colère est légitime et salutaire. Il met justement en cause la politique suivie par le Président de la République et son gouvernement, notamment en matière fiscale. Les groupes capitalistes, patronat et banques, avec leurs profits exponentiels, sont les vrais responsables de ce désespoir social et de la crise climatique.

Pour Macron, comme pour ses prédécesseurs, le libéralisme est un dogme. Pour nous c’est un drame. Car il explose les inégalités sociales, accroît la paupérisation de larges franges de la population et accentue les atteintes à l’environnement et le réchauffement climatique.

Le gouvernement tente de justifier ses choix politiques, les augmentions des taxes sur les carburants, par l’urgence écologique. C’est un mensonge. Non seulement le pays ne réduit pas la production de gaz à effet de serre, mais il l’augmente, non seulement il ne réduit pas l’utilisation des pesticides, mais il l augmente, non seulement il ne diminue pas l’artificialisation des sols, mais il la poursuit. La fermeture des services publics de proximité, des gares et voies ferrées secondaires, la concentration des emplois dans les métropoles ne font que renforcer la tragédie climatique en cours et accroitre les difficultés quotidiennes de milliers d’habitant.e.s.

Le gouvernement est responsable de la crise en cours car la politique qu’il mène dans les transports comme dans les autres domaines, n’est ni cohérente avec l’urgence climatique ni juste socialement. Aucune mesure ambitieuse n’a été prise pour financer les alternatives à la voiture et aider ceux qui n’ont pas les moyens de se déplacer autrement. Cette prétendue fiscalité écologique épargne les secteurs les plus polluants et émetteurs de gaz à effet de serre, comme le trafic aérien ou le transport routier de marchandises.

L’urgence sociale et l’urgence écologique sont aujourd’hui totalement imbriquées. La politique gouvernementale aggrave l’une et l’autre et espère diviser celles et ceux qui en sont les victimes. Et il est illusoire de prétendre répondre à l’une en tournant le dos à l’autre.

Des mesures d’urgences sociales et écologiques comme priorité :

• L’augmentation des salaires, des pensions, des indemnités chômage, et des allocations sociales et leurs indexations sur les prix pour permettre à tous/toutes de vivre dignement.

• L’arrêt des suppressions de postes et des fermetures des services publics, et la réouverture de services publics et sociaux de proximité pour permettre une organisation équilibrée des territoires,

• Mettre un terme à une politique centrée sur la voiture. Mettre un terme à la défiscalisation du kérosène dans le transport aérien, au profit du fret ferroviaire pour les transports de marchandise et les transports collectifs. Par la mise en place d’un réseau de transports en commun gratuit sur le département.

• La lutte contre l’étalement urbain et la diversification des modes de transport dans tous les territoires

• Le soutien à une agriculture paysanne privilégiant les circuits courts et les productions bios pour permettre à toutes et tous l’accès à une alimentation de qualité.

Associations, syndicats et partis politiques engagées dans le département pour la justice sociale et climatique, nous appelons ensemble à la mobilisation sociale, écologique et citoyenne contre la politique de Macron-Philippe, tout en refusant les boucs émissaires habituels des discours racistes, antisémites ou xénophobes. Nous appelons au partage des richesses et à l’urgente nécessité de placer la transition écologique et solidaire au cœur de toutes les décisions pour notre avenir et celui de la planète. Ce sont les mobilisations multiples dans les entreprises comme dans la rue, par la grève et par l’action, qui permettront de peser sur les décideurs publics ou privés pour que ces changements s’enclenchent.

Signataires issues du collectif “26 mai” à Nantes : Attac 44, GIGNV, Alternatiba Nantes, CGT Union Locale de Nantes, UDB Loire-Atlantique – Liger Atlantel, Génération•S – Nantes, France Insoumise Loire-Atlantique, NPA 44, PCF – Parti Communiste Français, Unef Nantes, Union Solidaires 44, GDS, EELV Nantes, Sortir du Nucléaire Pays Nantais, Ensemble.

En images : Rassemblement à Nantes pour défendre les terres de la Zad

200 personnes et une douzaine de tracteurs devant la préfecture de Nantes pour défendre la Zad de NDDL alors que le Copil veut décider de l’attribution des terres.

L’enjeu est de récupérer le maximum de terres agricoles pour les projets de la Zad, plutôt qu’elles servent à l’agrandissement des gros propriétaires terriens, qui ne songent qu’à amortir leur capital de machines agricoles, ou aux « cumulards » qui ont déjà touché les indemnités de l’État pour le projet d’aéroport.

À Saint-Nazaire, un nouveau bulletin unitaire anticapitaliste, écologique et social

Ce bulletin unitaire est lancé à l’initiative de militant-e-s politiques, syndicalistes et associatifs qui souhaitent – sans renoncer à leurs identités – dépasser les clivages, partager leurs expériences et leurs idées pour COMBATTRE ENSEMBLE LE GOUVERNEMENT.

LA BASE C’EST VOUS !

Ce bulletin rendra compte des résistances sociales sur Saint-Nazaire et sa région.

Il est ouvert à tou.te.s, engagé.e.s dans le combat contre la dictature de la finance, pour une société respectueuse de la planète, libérée de l’exploitation, et de la guerre.

AU SOMMAIRE DE CE PREMIER NUMÉRO : Macron nuit gravement à la santé – L’hôpital au bord de l’asphyxie – Morceaux d’histoire de Saint-Nazaire – Après la Fête de l’Huma – Alternatiba : Plus chauds que le climat ! – Manifestation pour la paix le 14 octobre 2018 – et de nombreuses infos locales !

SOIRÉE DE LANCEMENT

VENDREDI 28 SEPTEMBRE 19 H PLACE DU COMMANDO

VENEZ NOMBREUX !

Pour nous contacter :

labase44@riseup.net/

https://labase44.wordpress. com/

Migrants à Nantes : manifester pour la liberté de circulation et d’installation

Depuis un an à Nantes, le mouvement de solidarité avec les migrant-e-s s’étend, en lutte permanente avec les pouvoirs publics quelqu’ils soient.

Après un été d’occupation du centre ville, la mise à l’abri dans des gymnases ne réglera pas les problèmes des migrants, en particulier de celles et ceux sans papiers ou « dubliné-e-s ».

C’est pourquoi les militant-e-s du NPA appellent à manifester ce samedi 22 septembre, à 15H square Daviais à Nantes (en face de la place du Commerce), pour exiger le droit inconditionnel des migrants à circuler, à s’installer, à vivre dignement.

Communiqué du NPA. À Nantes, la police tue ! Justice pour Bubakar !

Mardi 3 juillet, vers 20h30, Bubakar, 22 ans, a été abattu froidement dans le quartier du Breil à Nantes lors d’un contrôle de police.

Le policier a touché la gorge, tranchant la carotide; le jeune est mort peu avant minuit suite à ses blessures. En contradiction avec les témoignages, la police met en avant son droit de « légitime défense », ce qui justifierait le fait qu’il n’y ait pas eu de sommations.

Trois quartiers populaires – le Breil, les Dervallières et Malakoff – ont ensuite été le théâtre d’affrontements avec la police, suscités par une colère qui dépasse largement le quartier où a eu lieu le drame.

Ce crime d’État vient allonger la longue liste des victimes des violences policières commises dans les quartiers populaires. Zied et Bouna, Adama, Théo… on ne compte plus les violences infligées aux habitantEs des quartiers, qui sont les plus touchés par la précarité, le chômage, les politiques anti-sociales conjuguées aux politiques sécuritaires.

Des quartiers où les populations racisées subissent une politique de répression spécifique, qui va des contrôles abusifs, provocations, insultes et humiliations aux tirs à balles réelles.

Dans ce contexte, l’élargissement de la légitime défense a conduit à un véritable permis de tuer, encouragé depuis plus de 20 ans par des politiques sécuritaires renforçant l’armement de la police.

Il faut exiger la justice et la vérité pour Bubakar et toutes les victimes de violences policières restées impunies.

Mais au delà, il faut mettre fin au quadrillage systématique, véritable contrôle social des quartiers populaires, imposer le désarmement de la police, la dissolution de tous les corps spéciaux, à savoir la BAC ou les Brigades spécialisées de terrain (BST), intervenant et réprimant brutalement dans les quartiers populaires.

Nantes, Montreuil, le 4 juillet 2018

Soutien à deux universitaires nantais menacés de sanctions disciplinaires : une pression inacceptable contre les étudiant.e.s et enseignant.e.s mobilisé.e.s contre la sélection à l’Université

Communiqué du NPA. Nantes, le 6 juin 2018

Deux enseignants-chercheurs de l’Université de Nantes sont menacés de sanctions disciplinaires. L’un d’eux est déjà suspendu de l’ensemble de ses fonctions jusqu’en octobre prochain.

La présidence de l’Université prétend, plaintes pénales à l’appui, que les deux enseignants-chercheurs auraient agressé des membres du personnel administratif, le 18 mai dernier. L’un comme l’autre récusent ces accusations.

Ils sont ainsi mis en cause pour leur présence lors d’événements survenus, à l’occasion de la tenue d’examens sur le campus, dans un contexte de mobilisation. Des étudiant.e.s refusant la saisie de leur carte d’étudiant.e au début de l’épreuve, décident, après l’annulation de celle-ci, de demander des explications aux membres du personnels chargés de l’organisation des examens. Les deux universitaires, bien loin de participer à une prétendue agression, se sont efforcés d’apaiser la situation, alors que le ton montait entre les étudiants légitimement en colère et les membres du personnels qui n’étaient pas responsables de cette situation, contribuant ainsi à éviter une intervention de la police.

Si l’accusation d’agression est manifestement infondée et contraire à la réalité des faits, elle répond à un objectif politique de la part de la présidence de l’Université de Nantes : sanctionner deux enseignants-chercheurs notoirement mobilisés aux côtés de leurs étudiant.e.s contre la loi ORE, visant à introduire une sélection à l’entrée à l’Université. Et ainsi faire pression sur toutes celles et tous ceux, nombreux.ses, qui refusent d’accepter le tri social des étudiant.es.

Le NPA apporte son plus vif soutien aux deux enseignants-chercheurs injustement mis en cause, et souhaite que l’esprit de justice prévale et permette à ces universitaires d’être rétablis dans leurs fonctions et dans leur dignité.

Cette affaire constitue une répression totalement inacceptable de la légitime mobilisation d’une part importante de la communauté universitaire contre la politique du gouvernement Macron. A l’Université comme ailleurs, nous ne nous laisserons pas intimider.

Non aux sanctions, à bas la sélection ! Soutien aux universitaires injustement accusés !

A Saint-Nazaire, 3000 manifestant-e-s pour faire dérailler le gouvernement

Ce jeudi 22 mars, 2500 à 3000 personnes participaient à la manifestation à Saint-Nazaire. 1500 sont restées jusqu’au bout du meeting. Nous avons illustré le tract du NPA par quelques photos de la manifestation.

Il est temps de faire dérailler
le gouvernement !

Le 22 mars prochain, sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à une journée de grève et de manifestations. Elles sont rejointes par les syndicats de cheminotEs en lutte contre la réforme ferroviaire, ceux de la Ratp, mais aussi par la fédération des industries chimiques, la fédération mines-énergie de la CGT, par les personnels de santé, les lycéens et étudiants, par des unions départementales (Seine-Maritime, Bouches-du-Rhône…), et bien d’autres. Les retraitéEs étaient massivement dans la rue jeudi dernier 15 mars. Partout la colère gronde. Continuer la lecture de A Saint-Nazaire, 3000 manifestant-e-s pour faire dérailler le gouvernement

Déclaration unitaire : Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !

Nous avons décidé de populariser dans notre département l’appel unitaire national de soutien à la mobilisation du jeudi 22 mars élaboré par nos organisations.
Cet appel vise à soutenir l’action de défense des services publics, notamment ferroviaire, que les organisations syndicales, unies, entreprennent à partir du 22 mars.
En Loire Atlantique, les manifestations auront lieu à : à Nantes à 10H30 croisée des trams à Commerce, à Saint-Nazaire 10 H à la Gare.

Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissent dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds. Continuer la lecture de Déclaration unitaire : Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !

A Nantes, avec les Catalans, mardi 31 octobre

Le NPA appelle, avec les Catalans de Nantes et d’autres organisations, à se rassembler pour soutenir le droit des Catalans à l’autodétermination.

Le gouvernement central de Madrid a décidé, en usant de son arsenal répressif, de ne pas reconnaitre le référendum catalan du 1er octobre et mettre la Catalogne sous tutelle.

Quelles que soient les convictions des uns et des autres sur l’indépendance et la République catalane, nous affirmons que c’est à Barcelone que l’avenir du peuple catalan doit se décider et pas ailleurs.

  • Oui au droit du peuple Catalan à l’auto-détermination, à choisir son propre avenir
  • Halte à la répression !
  • Libération immédiate de tous les militant(e)s catalan(e)s emprisonné(e)s !
  • Liberté de la presse et des médias, de réunion et de manifestation !

Les organisations soussignées, solidaires du peuple Catalan, appellent à un rassemblement mardi 31 octobre à 18h Place du Commerce (devant la FNAC)

Casal Català Nantes, Alternative libertaire, Centre culturel Kurde de Nantes, Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale (GDS), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Ouvrier Indépendant Démocratique (POID), Place au peuple, Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste (UMPL)

Nantes, le 25 octobre 2017

 

Tous les articles du NPA sur la Catalogne : https://npa2009.org/category/tags/catalogne