Entre deux interventions policières, la Zad continue à vivre, à tisser les solidarités et négocier son avenir.
Cet article a été rédigé avant qu'un jeune manifestant soit grièvement blessé, le 22 mai, par l'explosion d'une grenade.
Le dimanche 20 mai résonnaient sur la Zad les chants et les cris des chantiers collectifs : 600 personnes venues en renfort pour semer, planter, nettoyer, reconstruire. Même l’hélicoptère de la gendarmerie s’était fait discret. Après une nouvelle semaine d’intervention policière massive, la vie reprend : « Flics ou pas, il faut semer, soigner les bêtes, tenir les lieux publics. Si une certaine hésitation se fait parfois sentir au moment de mettre les graines en terre, elle est vite balayée par cette certitude que les blindés n’ont su faire vaciller : nous resterons là. » Car celles et ceux qui ont été expulsés n’ont pas quitté la Zad pour autant. D’occupantEs contre le projet d’aéroport, ils et elles sont depuis longtemps devenues habitantEs de la Zad.
Une situation contrastée
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