Après des années de résistance des opposantEs, un rapport commandé par le gouvernent reconnaît qu’il est possible d’aménager l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique. Le préalable à un possible abandon du projet de transfert à Notre-Dame-des-Landes. Mais dans tous les cas, il nous faudra défendre la ZAD.
Après la parenthèse de la période électorale, le mouvement contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes réunit ses forces et ambitionne de faire converger les luttes et les résistances les 8 et 9 juillet.
Le NPA sera une fois de plus présent au grand rassemblement de Notre-Dame-des-Landes les 8 et 9 juillet, et participera à quatre débats : « Casse du code du travail et précarité », « Pacifisme, écologie et féminisme« , « Pour des transports gratuits« , « Luttes écologiques et luttes sociales« …
Intitulé « De nos terres à la Terre- Résister, agir, vivre« , il vise à rassembler et faire converger une fois de plus les luttes qui traversent la société.
A l’occasion de la réunion publique avec Philippe Poutou à Nantes le 29 mars 2017, notre camarade Sandra a expliqué pourquoi le NPA est partie prenante de la lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, et comment ce combat s’inscrit dans la nécessité de mettre à bas le capitalisme. Voici la transcription de son intervention.
Cette campagne est une occasion de plus pour nous de porter les luttes contre les Grands Projets inutiles et imposés et plus particulièrement un des symboles de ces GPII : la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Salle comble à Nantes ce mercredi 29 mars, les places assises sont vite remplies et le public s’entasse tant bien que mal sur les côtés dans une ambiance brûlante. 350 personnes, dont une grande majorité de jeunes, se sont mobilisées pour écouter Philippe Poutou.
La première partie de l’ouvrage ausculte l’émergence de ces GPII, les « liens incestueux » entre les éluEs et les sociétés qui doivent mener les projets, les formes de « démocratie hors sol », les « infrastructures de classe », tels ces TGV que seuls utiliseront les cadres pour rejoindre plus vite La Défense, et se conclut sur la nature des GPII : « le fruit pourri d’un système démocratique soumis aux lois de l’économie de marché ». Continuer la lecture de Désobéir aux grands projets inutiles→
Il n’aura donc fallu que trois jours après la démission de Valls pour que le gouvernement recule à nouveau à Notre-Dame-des-Landes et finisse par prendre la porte !
Une porte de sortie juridique, européenne et environnementale avec en toile de fond une folle envie de refiler cette patate chaude à la droite si celle-ci était élue.