Le Centre culturel Kurde de Nantes invitait, mardi 17 mars à une réunion publique sur la reconstruction de Kobané. Le NPA a soutenu cette initiative, comme d’autres forces militantes (Solidaires Étudiant-e-s, PCF/MJCF, OCML-VP…) La réunion, initialement prévue dans les locaux de l’université de Nantes, a rassemblé près de 70 personnes venues découvrir et débattre de la situation à Kobané, au Rajavan, et des solidarités à mettre en œuvre.
Voici le texte de l’intervention du NPA lors de cette réunion :
Les germes de la crise qui bouleverse aujourd’hui le Moyen-Orient ont été semés lors de la guerre d’Irak de 2003 menée essentiellement par les États-Unis.
La guerre que mène Daech vise principalement les deux forces progressistes organisées que sont les révolutionnaires syriens laïques et les résistants kurdes.
La détermination et le courage des combattants et combattantes du PYD et du PKK, d’abord dans la zone des monts Sinjar en Irak, puis dans la défense de Kobané, ont forcé l’admiration du monde entier.
Malgré un armement rudimentaire, ils se sont montrés les seuls capables de stopper Daech sur le terrain. Ce faisant, ils ont gagné à leur cause l’opinion publique internationale et rendu intenable, pour les États-Unis, le fait de continuer à ne rien faire.
Évidemment l’intervention étasunienne ne vise qu’à stabiliser la situation, et à restaurer à plus long terme un ordre qui préserve leurs intérêts. Elle n’apportera aucune solution réelle.
L’expérience du Rojava et la résistance de Kobané, mais aussi celle qui se poursuit à Alep, Homs ou Damas montrent qu’il n’y a pas dans cette région que la barbarie, mais aussi des peuples qui continuent à lutter, même dans les conditions les plus difficiles.
En tant que militants anti-impérialistes et révolutionnaires, nous apportons tout notre soutien à ces luttes des peuples pour leurs libertés fondamentales.