Des mobilisations qui réchauffent le climat social

Tract du NPA Nantes, distribué à Arcelor Basse-Indre le 20 mars
tract arcelor 20032015DES MOBILISATIONS QUI RÉCHAUFFENT LE CLIMAT SOCIAL…
CONTRE LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT ET DU PATRONAT !

A La Poste, dans les hôpitaux, ou à Sanofi, comme dans bien d’autres entreprises, des salariés refusent de subir sans réagir les coups portés par leurs directions. Des grèves contre des projets de réorganisation, pour l’augmentation des salaires, l’arrêt de la dégradation des conditions de travail, se multiplient en ce moment dans le pays.

Débrayages et grèves pour les salaires…

Dans tout le pays, depuis le début de l’année, les débrayages et les grèves se multiplient : chez Vinci, Thalès, Véolia, Michelin, Hutchinson, Legrand, Henkel, Intermarché ou encore les transports routiers et bien d’autres.

Le plus emblématique de ces mouvements est peut être celui de Sanofi, dont plusieurs centres sont touchés, comme Ambarès ou Sisteron, où les salariés ont mené une une grève de 5 semaines. A l’heure où le nouveau PDG se voit attribuer 4 millions d’euros de cadeau de bienvenue avant même d’être arrivé (plus de 228 années de SMIC brut), où des milliers d’emplois ont été détruits ces dernières années. Les grévistes ont arraché des
augmentations de salaire (80€ nets mensuels) et des embauches.

Comme quoi, de l’argent, il y en a : La somme versée aux actionnaires représente 3 fois la totalité des salaires de l’ensemble des salariés Sanofi France !

Dans les hôpitaux, ça déborde…

Plusieurs services d’urgence se sont mis en grève pour dénoncer le sous-effectif chronique dont ils souffrent, alors que la situation devient chaque jour plus catastrophique. Au Mans, à Cahors notamment, une partie du personnel des hôpitaux ont entrepris des mouvements de protestation, des grèves, des manifestations, pour dénoncer le manque de personnel, qui se traduit par des conditions de travail très dégradées, qui affectent bien sûr les patients.

Plus que jamais, la convergence des luttes s’impose !

Les salariés sont attaqués, les actionnaires gavés : ça ne peut plus durer !

Il est indispensable d’élargir la protestation au niveau national. Car les attaques des services publics ont les mêmes causes que dans les entreprises du privé.

Le 9 avril prochain, les syndicats CGT, FO, Solidaires et FSU appellent à une journée de grève interprofessionnelle, certes bien tardive, contre l’austérité et pour le retrait de la loi Macron.

A nous d’en faire un relais national pour contrer les offensives patronales et gouvernementales. En relayant les luttes existantes, elle peut permettre d’exprimer,
massivement, nationalement le ras le bol accumulé et être un encouragement à mettre en place une convergence des luttes pour préparer un mouvement d’ensemble.

L’utilisation de l’article 49.3 par le gouvernement pour faire passer en force sa loi Macron – qui démantèle le droit du travail – est la preuve que ce gouvernement n’est pas si fort et qu’on peut le faire reculer !