Ne nous laissons pas diviser !
Tout comme ses prédécesseurs le gouvernement Macron déploie toute son énergie pour nous diviser. Opposer nos intérêts, nos combats… La séquence sociale actuelle est un cas d’école de cette politique de division orchestrée… comme si les régressions des uns allait bénéficier aux autres… alors qu’en réalité elles nous feront toutEs reculer.
C’est pourquoi nous ne pouvons que nous réjouir des initiatives décidées aujourd’hui qui s’inscrivent dans la convergence contre toutEs les expulsions, qu’ils s’agissent des expulsions des migrantEs, des expulsions de précaires de leur logement, des expulsions annoncées des habitantEs de la Zad de Notre-Dame-des-Landes.
Cette convergence de trois mouvements est utile et nécessaire, car c’est de notre unité et donc de notre diversité, que naîtront nos victoires.
Expulsons ce gouvernement des riches !
Macron, président des riches, est en mission commandée pour satisfaire une petite minorité, celle des patrons du CAC 40, des groupes financiers…
En toute logique et pour satisfaire les appétits des capitalistes, il mène une véritable guerre contre les classes populaires, contre les plus fragiliséEs d’entre nous.
Attaques contre les APL, loi Colomb qui durcit les conditions d’accueil des migrantEs, durcissement des sanctions contre les chomeurEs…. Autant de dispositions répressives qui conduisent chaque jour de plus en plus de personnes à la rue. A Nantes ce sont pas moins de 2000 personnes qui survivent dans un bidonville. La Loire Atlantique détient par ailleurs le triste record du nombre de bidonvilles en France…
Mais les expulsions visent également toutes celles et ceux qui ne veulent pas s’inscrire dans la légalité capitaliste. Les habitantEs de la Zad qui refusent de légaliser des projets agricoles à Notre-Dame-des-Landes sont eux aussi sous la menace des expulsions. Nous défendons leur légitimité à prendre en charge l’avenir de la zad !
Le capitalisme nous expulse, expulsons le capitalisme !
Le capitalisme ne supporte que ce qui lui est utile – des locataires qui payent rubis sur l’ongle – des migrantEs surexploitéEs – des agriculteurEs au service de l’agrobusiness. Toute personne en dehors de la sphère dite « productive » que ce soit pour des raisons racistes, sociales, est rejetée, marginalisée, violentée, expulsée…
Et c’est au nom de sa sacro-sainte propriété privée, garantie légalement par l ‘État, de la recherche systématique du profit que le capitalisme transforme toute chose en marchandise. Il a ainsi privatisé tous les espaces, logements, quartiers, terres agricoles, espaces naturels… tous objets de spéculation.
Face à un système qui nous expulse individuellement, il nous faut réquisitionner collectivement les logements vides. Face à la propriété privée, l’appropriation sociale est notre arme pour une gestion collective de l’espace.
Parce que nous affirmons que chacunE a droit à un logement décent, que chacunE d’où qu’il vienne a droit à une place dans notre société, que chacunE a le droit de choisir son mode de vie, nous refusons toutes les expulsions !
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