La manifestation des Gilets Jaunes à Nantes n’a rassemblé que 1000 personnes ce samedi 15 décembre. La pluie glaciale et un horaire peu pratique (13 H) n’ont pas aidé.
Peu de nouveaux slogans visibles, pas mal de de militant-e-s de différentes assos, syndicalistes et partis, non identifiés pour la plupart.
Mais l’effet de la répression policière massive et systématique lors des dernières manifestations est sans doute ce qui a découragé le plus grand nombre de manifestantEs.
Elle n’a pas manqué aujourd’hui : absurde du point de vue du « maintien de l’ordre » mais politiquement fort utile à l’état. Comme depuis des semaines, l’Etat n’a même plus besoin de prétexte pour arroser la foule de gaz lacrymogènes.
Et nombreux sont les manifestant-e-s qui restent malgré la répression, voire à cause de la répression, pour marquer qu’ils sont parfaitement légitimes à contester le pouvoir.
Ils et elles remettent désormais en question l’organisation de cette pseudo-démocratie, par exemple par la revendication du « référendum d’initiative citoyenne ».
Répression maximale
Les violences ont duré jusqu’à tard dans l’après-midi, par une bataille rangée dans les petites rues du centre :
« des CRS se sont fait chargés, les gaz sont partout, impossible de voir de l’autre côté de la rue » …
« Aucune vitrine cassée par les manifestantEs… Un Gilet jaune à terre se fait tabasser devant moi. Violence policière impressionnante. »
… « Ils gazent tout le centre ville sans réfléchir. Brouillard dense de lacrymo. Charges de la BAC qui se tire elle-même des grenades de désencerclement dans les pieds. »
Bertrand Achel
(libre expression)