Les militant-e-s du NPA de Nantes et Saint Nazaire appellent à manifester ce samedi 26 mai à Nantes et Saint-Nazaire, pour une « Marée populaire » contre le gouvernement et le patronat.
A Nantes au Miroir d’eau (Château des Ducs) 13H pique-nique et à 14H30 manifestation à l’appel de ATTAC 44, Alternatiba Nantes, Alternative libertaire Nantes, CGT 44, comité 5 mai Nantes, collectif Santé 44, Collectif STOP CETA 44, comité Bure Nantais, DAL 44, EELV 44, Ensemble 44, France Insoumise 44, FSU 44, Gauche Démocratique et Sociale 44, GIGNV , Génération.s 44, Jeunes Générations 44, Jeunes France Insoumise 44, NPA 44, PCF 44,Place au peuple 44, Solidaires 44, SGL 44, Sortir du nucléaire Pays Nantais, Union Démocratique Bretonne, UNEF Nantes. Tract en PDF (Facebook : https://www.facebook.com/events/442284296219016/)
A Saint-Nazaire place de l’Amérique Latine : 13H pique-nique, 15H « manifestive » à l’appel de Attac, CGT, Solidaires, PCF, FI, NPA, Générations, EELV, Afsan…
(Facebook : https://www.facebook.com/events/409950709474196/)
La moitié des lycéens n’ont pas eu de réponse à leur demande d’affectation dans l’enseignement supérieur par Parcoursup, alors que des jeunes ont demandé jusqu’à vingt vœux différents, dont certains ne devaient pas leur plaire vraiment… Dans la moitié qui n’a pas eu de réponse, certainEs n’auront rien, d’autres un choix qui ne leur conviendra pas. Le pire arrive donc : la sélection sociale dans les universités est généralisée, sur des critères complètement opaques et discriminatoires. Pour les jeunes des quartiers riches, les meilleures places, pour les autres, c’est la concurrence totale.
Les mobilisations continuent
Les jeunes continuent à se mobiliser, malgré la fin de l’année qui approche, dans les universités, dans les lycées, contre la sélection (loi ORE). Les manifestations du 22 mai dans la fonction publique ont réuni près de 200 000 salariéEs et jeunes contre la casse des services publics incarnée par le plan CAP 22, contre les suppressions de postes, les attaques contre le statut, les privatisations.
La grève à la SNCF se maintient alors qu’elle dure depuis trois mois et malgré une modalité de grève qui la rend peu visible et peu mobilisatrice. C’est un signe de la colère profonde chez les cheminotEs, qui ne veulent pas voir casser leur statut et privatiser la SNCF.
Pendant ce temps, Macron continue à donner aux riches avec la fin de l’exit taxe qui encourage l’évasion fiscale. Les annonces concernant les quartiers populaires ne donnent aucun moyen à la population et, au contraire, encouragent la division au sein des classes populaires et les possibilités de répression policière.
Pour gagner contre ce gouvernement, il faut bloquer l’économie
Pour beaucoup de salariéEs et de jeunes, il est clair que ce gouvernement est un gouvernement au service des riches, qui attaque chaque secteur, un par un. Après le privé avec la loi travail, ce sont les cheminotEs et les jeunes qui sont attaquéEs. Ensuite, ce sera le tour des fonctionnaires, puis des retraites et de l’assurance chômage. Mais la question est de savoir comment gagner contre lui. Comment le faire reculer, gagner au moins sur quelques revendications, alors qu’il ne semble lâcher sur rien.
Les grèves et les manifestations qui ont eu lieu jusqu’ici ont été utiles : elles donnent une visibilité et une légitimité aux revendications, elles mettent en difficulté le gouvernement et le patronat, mais ne sont pas suffisantes pour gagner. La grève du 22 mai a prouvé que les syndicats sont capables de se mettre d’accord pour agir quand ils le souhaitent. La manifestation du 26 mai montre que syndicats, associations et politiques peuvent mobiliser ensemble.
Il faut maintenant que toutes les structures, tous les collectifs de luttes appellent à bloquer le pays par une grève de tous les secteurs. Montrons que ce sont celles et ceux qui travaillent qui font réellement fonctionner la société.
Imposer des mesures d’urgence pour le monde du travail et la jeunesse
Il n’y a que deux options : soit le patronat et le gouvernement parviennent à maintenir leur pouvoir et font passer leurs réformes soit, un peu comme en Mai 68, tout explose et nous imposons des mesures qui permettent d’en finir avec la vie que nous impose le capitalisme : le partage du temps de travail sans perte de salaire pour supprimer le chômage, les suppressions de postes, la réquisition des grandes entreprises, la création d’un million de postes dans les hôpitaux, l’éducation, tous les services publics, la fin des contrats précaires…
Il est temps d’arrêter ce gouvernement qui a pour seul but de faire reculer nos conditions de vie, de travail et d’études pour les ramener au 19e siècle. Il faut imposer d’autres choix, une autre société, gouvernée par celles et ceux qui produisent les richesses.
Mercredi 23 mai 2018