Depuis le 9 avril, la Zad de Notre-Dame-des-Landes est devenue le terrain privilégié de la violence d’État. Face à cette répression, le mouvement d’opposition à l’aéroport tente de défendre un capital collectif.
Les quelques jours que nous venons de vivre à la Zad ne s’expliquent pas simplement. Comme pour beaucoup de batailles politiques, il faut longuement décrire le tableau des forces en présences pour expliquer l’enchaînement soudain des événements. Car plus qu’une bataille militaire, c’est bien d’une bataille politique qu’il s’agit.Continuer la lecture de Notre-Dame-des-Landes : un cyclone policier et médiatique s’est abattu sur la Zad→
Macron a choisi la force à Notre-Dame-des-Landes : pas moins de 2 500 gendarmes pour évacuer une partie de la ZAD ! Une intervention violente, qui vise non seulement la destruction des lieux de vie mais aussi celle des projets d’expérimentation agricole, soutenus par les paysans et la population locale.
Il n’y avait aucune urgence à intervenir sur ces terres, dont la situation juridique ne sera pas réglée avant un an ou deux. Des négociations sur les projets à long terme des zadistes étaient en cours avec les opposantEs : la preuve que la parole de l’État capitaliste n’est que bla-bla – il faudra s’en souvenir dans les autres « négociations » du mouvement social. Continuer la lecture de Non aux expulsions, la ZAD vivra !→
Alors que la grève des cheminot.e.s bat son plein, que dans les universités le mouvement contre la sélection s’élargit et se renforce… il décide l’évacuation par la force de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Nous reprenons en Loire-Atlantique la tribune unitaire, en défense des services publics et en soutien à la grève des cheminot-es, signée par 12 organisations de gauche.