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Mai 68, continuons le combat ! avec Alain Krivine à Nantes

Réunion-débat avec Alain Krivine

Mercredi 23 mai à 20H30

Salle de la Manufacture  à Nantes

(tram 1 arrêt « Manufacture »)

 

ALAIN KRIVINE, fondateur de la Jeunesse Com­muniste Révolutionnaire, a été l’un des anima­teurs du mouvement de Mai 68. Il est l’invité du NPA 44 aux côtés de militantEs locaux, ac­teurEs de Mai 68 et des luttes actuelles.

MAI 68 FAIT DE NOUVEAU l’ACTUALITE. 50 ans après, ce spectre hante toujours les te­nants de l’ordre établi, qui aimeraient bien liquider une fois pour toute cet héritage et réduire cette formidable vague révolutionnaire internationale à quelques clichés de barricades.

MAIS 68 C’EST BIEN DAVANTAGE ! C’est une période de combats contre une so­ciété répressive, réactionnaire, patriarcale, contre la guerre. Un formidable accéléra-teur de politisation qui a marqué profondément les générations qui ont sui­vi. Mais c’est surtout la plus la plus grande grève générale de l’histoire du mouve­ment ou­vrier, dans l’héritage de la Commune de Paris ou des grèves de 1936 ! Des mil­lions de travailleurEs en grève qui occupent les usines, bloquent l’économie, im­posent leurs revendications et fichent la trouille aux décideurs qui ne décident plus de grand chose.

Si les militantEs anticapitalistes et révolutionnaires ne peuvent que se réjouir de la célébration de Mai, ce n’est pas tant pour commémorer cette formi­dable explo­sion sociale que pour dire à quel point Mai 68 est plus que ja­mais d’actualité. Il y a en réalité encore plus de raisons de se révolter aujour­d’hui qu’il y a cinquante ans !

MAI 68 S’EST MALHEUREUSEMENT ARRETE AUX PORTES DU POUVOIR. Les bureaucra­ties syn­dicales et les vieux partis de la gauche institutionnelle ne voulaient surtout pas d’une Révolution. La meilleure façon de fêter cet événement c’est donc de com­prendre, à partir de cette expérience, comment nous pouvons gagner aujourd’hui.

TIRER DES ILANS ET TRANSMETTRE UN HERITAGE riche d’expériences militantes pour nous armer dans la séquence sociale aux cotés des cheminotEs, des étudiantEs, des migrantEs, des habitantEs de la ZAD, pour construire un mai, un juin… 2018 qui aillent jusqu’au bout.

 

En photo : lundi 22 septembre 2014, les salariéEs de la SEITA manifestent à Paris contre les licenciements